Champ-de-Mars (Jacques Bilodeau)

Jacques Bilodeau

Un solide (2015)

Laiton et acier peint
Programme d'intégration des arts à l'architecture du gouvernement du Québec
Emplacement : agrandissement de l'édicule

Se situant entre la sculpture et l’architecture, cette œuvre tient compte à la fois de la structure du lieu et de son histoire. Cet assemblage de plaques de laiton en forme de prisme capte la lumière qui y pénètre et établit un contraste fort avec le béton de la station.

Le saviez-vous?

En travaillant avec la lumière ambiante, l’artiste a voulu rendre hommage à Marcelle Ferron, qui a réalisé la verrière de cette station.

À propos de l’artiste

Né à Garthby, Québec en 1951, Jacques Bilodeau procède depuis le début des années 1980 à des interventions artistiques dans des bâtiments. Parallèlement à ces travaux, il réalise des installations et des sculptures qu’il expose en galerie et dans des lieux publics.

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Champ-de-Mars (Jacques Bilodeau)   Champ-de-Mars (Jacques Bilodeau)   Champ-de-Mars (Jacques Bilodeau)   Champ-de-Mars (Jacques Bilodeau)

En réalisant l’œuvre Un solide à la station de métro Champ-de-Mars, l’artiste montréalais Jacques Bilodeau a écrit une nouvelle page d’histoire. En effet, il s’agissait de sa toute première œuvre d’art public, mais également de la première œuvre d’art du métro de Montréal dont la réalisation a été entièrement supervisée par la STM.

L’œuvre a été installée dans le cadre des travaux d’agrandissement de la station Champ-de-Mars, qui ont permis de rendre celle-ci universellement accessible, et conformément à la politique du 1 % du gouvernement du Québec. Placée à l’entrée de l’agrandissement, cette œuvre sculpturale côtoie la lumineuse verrière de Marcelle Ferron. Formée de 16 plaques de laiton, elle a été choisie par un jury de sept personnes au terme d’un concours d’art public. L’œuvre mesure 3,4 m de hauteur par 0,4 m de largeur et 1,2 m de profondeur, pèse plus de 1 500 kg et a coûté 60 000 $.

L’œuvre Un solide se situe entre la sculpture et l’architecture. Elle s’inscrit dans les développements récents des pratiques in situ en art contemporain en tenant compte à la fois de l’architecture du lieu et de la spécificité de son histoire. Le choix du laiton comme matériau privilégié pour cette œuvre a un double objectif : établir un contraste fort avec le béton et évoquer la verrière de Ferron, en captant la lumière qui pénètre dans la station de métro.

« Lors du dépôt de l’intention de projet, il m’importait avant tout de travailler avec la lumière ambiante, et ainsi rendre hommage à l’œuvre de Ferron. Une analyse plus approfondie du site, et de son potentiel, m’a incité à prendre davantage en considération non seulement l’architecture de la station de métro, mais aussi l’époque de sa construction. L’esprit novateur de R. Buckminster Fuller, auteur du célèbre dôme géodésique d’Expo 67 (Biosphère), a alimenté ma réflexion pendant la conception de l’œuvre », a expliqué M. Bilodeau.

Né à Garthby, Québec en 1951, Jacques Bilodeau procède depuis le début des années 1980 à des interventions expérimentales d’envergure dans des édifices qu’il recycle (Poitevin, des Carrières, Château noir). Parallèlement à ces travaux conjuguant art, design et architecture, il réalise des installations et des sculptures qu’il expose en galerie et dans des lieux publics (Transformables, Faire son trou, Instabilisateur).

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