Montréal, le 2 mai 2000 - Des moyens de pression ont été exercés cet avant-midi dans un centre de transport de la STCUM. Profitant du de

Communiqué

Les moyens de pression des employés d’entretien se poursuivent

Montréal, le 2 mai 2000 - Des moyens de pression ont été exercés cet avant-midi dans un centre de transport de la STCUM. Profitant du declenchement d’une alarme-incendie, certains employés d’entretien ont vandalisé quelque 25 émettrices de correspondances dans des autobus stationnés dans le garage. La STCUM va tenter de réparer les fils qui ont été coupés afin de ne pas compromettre la sortie de ces autobus cet après-midi, à défaut de quoi les chauffeurs remettront à la clientèle des billets de courtoisie permettant la correspondance dans le métro ou dans un autre autobus.

Des mesures concrètes

La STCUM s’apprête à déposer au Tribunal du travail une centaine de plaintes pénales adressées au Syndicat de l’entretien, à ses représentants ou à ses membres pour avoir incité ou participé aux ralentissements de travail depuis janvier 2000. De plus, considérant que le syndicat et ses membres n’ont pas respecté l’ordonnance que le Conseil des services essentiels a rendue le 13 février 2000 à l’effet, notamment, de cesser tous ses moyens de pression et d’accomplir toutes les tâches selon la cadence normale, sans ralentissement et selon les pratiques usuelles, elle a demandé à ses procureurs de préparer une requête en outrage au tribunal qui sera déposée à la Cour supérieure au cours des prochains jours.

Un blitz qui n’a pas donné les résultats escomptés

Vu les ralentissements de travail et les moyens de pression exercés par les employés d’entretien, la STCUM accuse un grand retard dans l’entretien de ses véhicules et ne peut livrer son service planifié. Plus de 150 autobus chaque jour ne peuvent prendre la route comme prévu étant donné qu’ils n’ont pas été entretenus, inspectés ou réparés. Le blitz de réparation entrepris à la mi-février (suite à l’ordonnance du Conseil des services essentiels) n’a pas donné les résultats attendus. En effet, la STCUM avait évalué à 4 000 heures le temps requis pour remettre en bon état le parc d’autobus. Après le blitz, et une augmentation de 225 % des heures supplémentaires comparativement à la même période en 1999, le temps de réparation est passé à 4 700 heures (soit 700 heures de plus qu’avant le blitz).