Montréal, le 27 mars 2001 - À la suite des allégations diffusées par un tout nouveau groupe environnementaliste au cours des dernières

Communiqué

Contamination d’un terrain à Saint-Henri
La STCUM a agi de manière responsable
et continue de le faire

Montréal, le 27 mars 2001 - À la suite des allégations diffusées par un tout nouveau groupe environnementaliste au cours des dernières heures, la STCUM tient à rétablir certains faits.

Ce groupe de pression récemment apparu à Saint-Henri a distribué, à la mi-février, un trac aux résidants du secteur limitrophe à un terrain contaminé appartenant à la STCUM. Ce trac invitait les citoyens à les contacter s’ils éprouvaient des ennuis de santé à répétition. Les propos véhiculés par le groupe " Résidant Vert " sont erronés et faussement alarmistes.

La STCUM connaît bien le problème de contamination de ce site et a agi avec célérité pour le décontaminer. Elle procède à une décontamination sécuritaire de ce terrain depuis 1993 dans le respect des réglementations et des lois en vigueur. La STCUM n’a jamais eu connaissance de personnes qui aient souffert de problèmes de santé avant la distribution de ce trac et la diffusion de reportages.

La STCUM a d’ailleurs contacté, dans les jours qui ont suivi la distribution de ce trac, les autorités du CLSC du quartier qui ont alors mentionné n’avoir eu connaissance d’aucun cas de malaises associés au terrain contaminé de la STCUM.

Un médecin mandaté par l’avocat du groupe "Résidant Vert" a transmis une simple lettre dans laquelle il affirme de manière qualitative, sans préciser les métaux lourds concernés, qu’il redoute une intoxication au plomb. Il serait risqué de vouloir relier, de cause à effet, la zone contaminée de peu d’importance dans la partie nord du terrain de la STCUM à l’état de santé présumé des personnes qui ont été vues par ce médecin.

Une technologie éprouvée
De nombreux terrains de ce secteur ont servi à des fins industrielles pendant plusieurs décennies. Celui de la STCUM servait quant à lui de lieu d’entretien et de stationnement des tramways puis des autobus. Dès la découverte de contamination aux hydrocarbures sur son terrain, quelle qu’en soit la provenance, la STCUM a mis en place de façon diligente les mesures appropriées pour la restauration du site.

La technique utilisée, qui est approuvée par le ministère de l’Environnement, consiste à retirer à l’aide de pompes, des produits pétroliers accumulés à environ 5 mètres de profondeur dans le sol. Cette technique a déjà fait ses preuves sur d’autres sites contaminés avec les mêmes substances ailleurs au Québec. De plus, ces substances ne sont pas en contact direct avec l’air. Par souci de transparence, la STCUM envoie tous les trois mois un rapport sur l’évolution des travaux au ministère de l’Environnement du Québec.

Le pompage effectué jusqu’à maintenant a permis de retirer une partie importante des matières contaminées. La zone polluée est circonscrite : elle se situe principalement dans la partie nord du terrain et diminue en volume au fur et à mesure que le pompage se poursuit. Le sol contaminé est acheminé dans un site autorisé pour l’enfouissement par le ministère de l’Environnement.

Au cours des dernières semaines, une strate de sol contaminé de quelques dizaines de centimètres d’épaisseur – donc de faible importance – située à plus de deux mètres de profondeur a été entièrement retirée. Selon les analyses, il ne reste plus de sol contaminé au plomb sur ce site. Les travaux portent donc fruit. De plus, dès le début de l’été prochain, la STCUM ajoutera un système de pompage supplémentaire afin d’accélérer la remise en état du terrain et d’en accommoder l’acheteur.

Demandes d’information
La STCUM ne peut rendre publiques les études techniques relatives au sol contaminé sur ce terrain puisqu’elle a pris action en justice contre la ville de Westmount. En effet, la zone contaminée se trouve aux limites d’un terrain appartenant à la Ville de Westmount et situé en amont du terrain de la STCUM. En raison de cette poursuite, nous ne pouvons rendre ces rapports publics.

De plus, la STCUM tient à préciser que le représentant du groupe " Résidant Vert " a formulé certaines demandes d’information en vertu de la loi sur l’Accès à l’information. Nous avons acquiescé dans la mesure du possible à sa demande, compte tenu du litige à la Cour et des règles publiques d’accès à l’information.

La STCUM a pris ses responsabilités afin de remettre ce terrain en bon état et ce, dans l’intérêt public et le respect des règles en vigueur. La santé des résidants du secteur n’est donc pas compromise.