La Société de transport de Montréal réagit aux allégations du Syndicat de transport de Montréal (enployé-es d'entretien CSN)

Communiqué

La Société de transport de Montréal réagit
aux allégations du Syndicat de transport de Montréal
(enployé-es d'entretien CSN)

Montréal, le 6 mai 2006 –  Dans la foulée de la convocation aux médias envoyée hier après-midi par le Syndicat de transport de Montréal (employé-es d’entretien CSN), la direction de la Société de transport de Montréal (STM) tient à rappeler que des règles rigoureuses régissent la politique d’entretien préventif des autobus, notamment en matière de sécurité publique.

La sécurité des clients et des employés de la STM est au cœur des préoccupations de l’entreprise. En effet, elle applique une politique d’entretien préventif et curatif fondée sur le respect de règles et procédures très strictes. Cette politique permet de consolider et d’améliorer de manière constante la mise en œuvre et le contrôle des processus en matière d’entretien mécanique.

À cet effet, la STM applique les dispositions édictées par la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ) en ce qui a trait aux aspects touchant la sécurité. Ces règles reposent sur une vérification des freins et des pneus de tous les véhicules aux 10 000 kilomètres ainsi qu’une inspection mécanique complète de ceux-ci, soit au 20 000 kilomètres ou au six mois maximum.

Par ailleurs, l’entreprise s’est imposée des normes encore plus élevées que celles exigées par la SAAQ sur un certain nombre d’éléments mécaniques de manière à assurer une fiabilité accrue. Lors de toutes les inspections, trois types d’avis peuvent être émis, dont deux concernent exclusivement les aspects sécuritaires. Suivant les caractéristiques des avis touchant la sécurité, les travaux doivent être réalisés immédiatement ou dans un délai de 48 heures. Au-delà de ces délais, les véhicules sont retirés du service. Toutes les autres observations retenues, autres que sécuritaires, sont planifiées pour être traitées.

Par ailleurs, les défaillances relevées entre deux inspections sont traitées dans le cadre des procédures d’entretien curatif. Si certaines défaillances anormales touchent les organes de sécurité (freins, direction, etc.), le véhicule est immédiatement immobilisé. Une enquête technique et une analyse de risques sont systématiquement déclenchées, telles que spécifiées par des procédures internes. Suivant le résultat de ces analyses, des contrôles supplémentaires peuvent être réalisés sur un échantillon d’autobus ou, si nécessaire, sur l’ensemble du type d’autobus concerné. Des actions correctives appropriées sont alors posées.

Le plan d’affaires de la STM prévoit l’amélioration de la performance de l’entretien des véhicules, notamment en termes de disponibilité, de fiabilité et de coûts de fonctionnement. Ces mesures provoquent une certaine résistance de la part du Syndicat de transport de Montréal (employé-es d’entretien CSN). La STM rappelle que la convention collective vient à échéance en janvier 2007.

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