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Programme de démonstration en transport urbain :
Les sociétés de transport de l'Outaouais et de Montréal
annoncent leurs efforts conjoints pour la réduction
des gaz à effet de serre
Gatineau, le 15 février 2007– Dans le cadre de l’annonce du Programme de démonstration en transport urbain (PDTU), les sociétés de transport de l’Outaouais et de Montréal (STO et STM) sont fières de s’associer à la réalisation d’un projet conjoint de transport collectif dont l’objectif est de mettre à l’essai un ensemble intégré de mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Le projet de la STO
Le projet comporte, pour le volet STO, la mise en œuvre de diverses mesures préférentielles, de systèmes de transport intelligents visant à rendre le transport collectif plus attrayant et convivial dans un corridor donné où circuleront une combinaison d’autobus réguliers et d’autobus à propulsion hybride diesel-électrique. La STO sera d’ailleurs la première société de transport en commun au Québec à mettre en circulation des autobus à propulsion hybride diesel-électrique fabriqués par l’entreprise québécoise NovaBus.
«Gatineau est un modèle québécois en matière de transport en commun. Une fois de plus nous sommes en tête du peloton avec le premier autobus hybride. Le conseil municipal veut faire de Gatineau une ville verte et l’utilisation de cette technologie sur notre réseau de transport en commun est un autre pas dans la bonne direction», a déclaré le maire de Gatineau, M. Marc Bureau.
Le corridor choisi par la STO est celui de l’axe formé par les boulevards Gréber-Fournier-Maisonneuve et le Pont Portage. Neuf autobus dont deux autobus hybrides seront dédiés au projet et effectueront principalement les circuits réguliers 67 et 77. Les autobus dédiés porteront la signature de la «Ligne verte».
«La STO est particulièrement fière d'offrir à la population de Gatineau une ville encore plus propre grâce à l'introduction du premier autobus hybride électrique au Québec. À cette nouvelle technologie s'allieront plusieurs mesures tout aussi innovatrices avec pour objectif commun de rendre le transport en autobus encore plus performant, plus attrayant et plus vert. Le réalisation de ce projet devrait engendrer une réduction annuelle de plus de 1 600 tonnes de gaz à effet de serre.» a expliqué monsieur Alain Pilon, membre du conseil d'administration de la STO.
Le projet de la STM
Le volet STM prévoit la mise en service de huit autobus réguliers à propulsion hybride diesel-électrique, afin d’en évaluer la performance environnementale dans l’environnement climatique varié et rigoureux qu’est celui de Montréal. Ces autobus seront jumelés à des autobus à propulsion diesel standard de même génération qui agiront comme témoins et parcourront les mêmes trajets que les autobus à propulsion hybride diesel-électrique. Ces autobus seront mis en service sur des trajets réguliers et circuleront dans le secteur Notre-Dame-de-Grâce/ Côte-des-Neiges et ce, d’ici la fin de 2007.
Le projet permettra de déterminer l’envergure des économies de carburant étant donné les conditions climatiques qui prévalent à Montréal. En effet, l’efficacité de ce type de système de propulsion avancé pourrait être influencée, entre autres, par des extrêmes de température. Des études effectuées dans des endroits où le climat est moins rigoureux en hiver démontrent des économies de plus de 20 %. Les réductions de GES seront, quant à elles, proportionnelles à la réduction de consommation de carburant.
«Le développement durable est au cœur des préoccupations de la STM. Nous sommes conscients de l’importance d’agir aujourd’hui sur nos pratiques de consommation de carburant, afin de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et préserver l’air ambiant. Je suis convaincu que la somme des initiatives de la STM et de ses partenaires aura un impact significatif sur la qualité de notre environnement et qu’elles produiront un effet d’entraînement auprès de l’ensemble des citoyens de Montréal.» a souligné M. Bernard Blanchet, membre du conseil d’administration de la STM.
La réalisation de ce projet requiert des investissements totalisant 19,7 M$ soit 2,2 M$ de la STO, 3,2 M$ de la STM, 6,4 M$ du gouvernement du Québec et de 4 M$ du gouvernement fédéral en plus de 3,9 M$ qui proviendront de la SOFIL issue du transfert de la taxe d’accise fédérale sur l’essence.
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