Un meilleur partage des coûts du transport en commun métropolitain

Communiqué

Un meilleur partage des coûts
du transport en commun métropolitain

Montréal, le 25 janvier 2007 – Dans le cadre d’une allocution prononcée aujourd’hui devant les membres de la Chambre de commerce et d’industrie du Sud-Ouest de Montréal, M. Claude Trudel, président du conseil d’administration de la Société de transport de Montréal (STM), a traité des différents enjeux du transport en commun, notamment des défis à relever sur le plan de son financement.

« Bien qu’aucune entente ne soit encore intervenue au sein de la CMM, j’estime que les élus de la région montréalaise ont accompli un cheminement significatif depuis l’été dernier dans leur volonté de relever ensemble le défi du transport en commun métropolitain » a déclaré M. Trudel. « L’entente que nous recherchons devra porter sur un règlement global et à long terme du financement du transport en commun. Par ailleurs, le métro étant unanimement considéré comme un équipement métropolitain, la Ville de Montréal et la STM proposent une formule qui impute 67% du déficit « métropolisable » du métro aux municipalités de l’agglomération de Montréal et 33 % aux autres municipalités membres de la CMM. »

« Le partage des coûts du transport en commun métropolitain doit faire l’objet d’un engagement à long terme des municipalités de la région. Ainsi en est-il du partage des coûts d’exploitation du prolongement du métro de Montréal à Laval, qui doit être examiné dans cette perspective d’ensemble et de long terme, quelle que soit la provenance des contributions. Enfin, pour la Ville de Montréal, la conclusion d’une entente relative au cadre financier du transport en commun métropolitain est indissociable du règlement de certains dossiers spécifiques dont les impacts financiers alourdissent indûment le fardeau fiscal des contribuables montréalais. Je pense, notamment, à l’octroi à la ville d’une compensation financière pour le transport scolaire », a tenu à préciser le président du conseil d’administration de la STM et maire de l’arrondissement de Verdun.

En ce qui concerne le prolongement du tronçon du métro vers Laval, M. Trudel a conclu en déclarant  : «… parce que je veux que les choses soient très claires pour tous : le métro de Montréal, car il s’agit bien du métro de Montréal et non pas de celui de Laval, ne se rendra pas à Laval tant que la question du financement de ce tronçon n’aura pas été réglée à la satisfaction de la Ville et de la STM. »

« J’irai même plus loin : si nos tests, qui soit dit en passant, progressent rapidement et se déroulent à notre satisfaction, étaient terminés avant que ne se règle la question financière, le métro de Montréal ne se rendrait toujours pas à Laval. On l’aura compris : au-delà des questions de sécurité de la clientèle, la Ville de Montréal et la STM font du règlement financier la condition « sine qua non » de l’ouverture du tronçon Laval du métro de Montréal. »

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