La carte OPUS a 4 ans et il est déjà temps de penser à la remplacer

Communiqué

Montréal, le 29 février 2012 –   La carte OPUS fêtera ses quatre ans en avril prochain. Cet anniversaire marque le début de son remplacement progressif, car au même titre qu’une carte de crédit, elle a une date d’expiration. La carte OPUS aura facilité des centaines de millions de déplacements en transport collectif au Québec depuis son implantation en 2008. Dans la région de Montréal, elle est validée plus de 1,2 million de fois chaque jour! Afin d’assurer sa fiabilité et sur recommandation du fabricant, les autorités organisatrices de transport (AOT) ont convenu, dès le début du projet en 2008, de fixer à quatre ans sa durée de vie utile, soit une durée conforme aux normes de l’industrie. Les détenteurs de cartes OPUS de la région de Montréal pourront donc dès demain (1er mars) consulter le site Internet www.carteopus.info pour obtenir toute l’information pertinente. À Québec, la campagne d’information commencera à la mi-avril.

Ainsi, les AOT du Québec, soit la Société de transport de Montréal (STM), l’Agence métropolitaine de transport (AMT), le Réseau de transport de Longueuil (RTL), la Société de transport de Laval (STL), le Réseau de transport de la Capitale (RTC), l’Association québécoise du transport intermunicipal et municipal (AQTIM) et la Société de transport de Lévis (STL), entreprennent une vaste campagne de communication visant à informer les clients de la procédure mise en place pour remplacer cette carte, et ce, sans frais.

Un remplacement obligatoire et sans frais
Le remplacement de la carte OPUS est obligatoire, car une fois expirée, elle ne donnera plus accès aux réseaux des bus, du métro et des trains de banlieue. Comme la date d’expiration n’est pas imprimée sur la carte sans photo, mais plutôt encodée sur la puce, les clients sont invités à se rendre sur la page suivante pour la connaître. Il s’agit d’une opération très simple et rapide. Ils peuvent également faire une lecture de la carte sur un appareil OPUS (une borne ou une distributrice de titres). S’ils passent par un point de vente autorisé (dépanneur, pharmacie, etc.), ils peuvent y demander un reçu de lecture sur lequel sera indiquée cette date. Ils peuvent aussi communiquer avec le service à la clientèle de leur transporteur ou encore se présenter dans les billetteries métropolitaines et dans les centres de services de la STM aux stations de métro Berri-UQAM, Jean-Talon, Honoré-Beaugrand, Lionel-Groulx, Côte-Vertu et celui du Centre Fairview. Le client peut remplacer sa carte à l’intérieur des 90 jours précédant la date d’expiration, et ce, sans frais dans une billetterie métropolitaine ou un centre de services. Si elle n’a pas été remplacée, elle sera bloquée dès le 91e jour et ne fonctionnera plus. Le client devra alors débourser le coût de son passage (et ce, même s’il lui reste des titres valides sur sa carte), sans quoi il pourrait se voir remettre un constat d’infraction.

Les personnes pourront remplacer leur carte sans frais dans les centres de services de la STM et les billetteries métropolitaines. Par contre, si elles se rendent dans un point de vente autorisé (dépanneur, pharmacies, etc.), elles devront débourser 6 $ pour une autre carte. Ce montant leur sera toutefois remboursé sur présentation de la vieille carte OPUS et du reçu d’achat de la nouvelle carte, dans un des six centres de services de la STM ou une billetterie métropolitaine. Pour les clients de la STM et de la STL, le remboursement pourra aussi se faire par la poste.

Depuis avril 2008, 3,5 millions de cartes OPUS ont été émises au Québec. En 2012, les AOT en remplaceront près de 250 000, dont environ 190 000 par la STM, 25 000 par le RTC, 16 000 par l’AMT, 10 000 par le RTL et 8 000 par la STL. Certaines composantes de ces cartes seront recyclées et le plastique qui n’est pas récupérable sera proposé à des organismes de revalorisation des matériaux.

Pourquoi ne pas en profiter pour enregistrer sa carte OPUS?
Les AOT vont profiter de la campagne de communication pour encourager les clients à enregistrer leur carte OPUS afin de récupérer le solde de leurs titres en cas de perte, de vol ou de bris.

Un bilan des plus positifs
L’implantation de la carte OPUS a été un grand succès au Québec. Elle a facilité le travail des employés responsables de la perception ainsi que la vie des clients en accueillant plusieurs centaines de titres de transport différents. Avec une seule carte, les clients peuvent maintenant avoir accès à tous les réseaux. Difficile de concevoir qu’il y avait une autre façon de se déplacer avant! Les AOT du Québec peuvent se targuer d’avoir un des plus hauts taux d’adhésion, car près de 90 % des déplacements sont effectués avec une carte OPUS. La satisfaction est très élevée, soit 90 % dans la région de Montréal et 93 % à Québec. Grâce à cette technologie, les AOT ont pu grandement améliorer le processus d’achat et d’utilisation des titres de transport tout en favorisant la flexibilité tarifaire. En plus de sécuriser les recettes, cette carte a contribué à réduire la fraude de façon significative. À la STM, la récupération a été évaluée à 12,7 millions de dollars en 2011.

Signalons enfin que la réalisation de ce projet aura nécessité des investissements de 217 M$, dont 75 % ont été financés par le gouvernement du Québec. C’est l’un des plus importants défis que les AOT ont eu à relever ensemble. La carte OPUS a sans contredit contribué à positionner les transports collectifs comme une façon moderne et efficace de se déplacer et grâce à sa technologie, elle n’a pas fini de se développer!

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