Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques : La STM salue les mesures favorables au transport collectif

Communiqué

Montréal, 3  juin 2012 –    La Société de transport de Montréal (STM) salue les mesures favorables au transport collectif contenues dans le Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques ainsi que la Stratégie gouvernementale d’adaptation au changements climatiques dévoilés dimanche par le premier ministre du Québec, M. Jean Charest, le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP), M. Pierre Arcand et le ministre des Transports, M. Pierre Moreau.

Autofinancé par les revenus provenant du marché du carbone ainsi que du prolongement jusqu’en 2014 de la redevance sur les carburants et les combustibles fossiles, le plan prévoit, entre autres, plusieurs priorités d’actions en matière de mobilité durable et d’aménagement du territoire visant l’atteinte de l’objectif du gouvernement du Québec de réduction des émissions de GES de 20 % en 2020 par rapport au niveau de 1990. Le plan vise particulièrement le secteur du transport des personnes et des marchandises, responsable de 43 % des émissions québécoises, en soutenant activement le transport collectif et actif. En effet, les deux tiers des revenus du Plan d’action financeront des mesures dans le domaine des transports, comme le transport collectif et actif.

« En dédiant les deux tiers du Fonds vert, notamment au transport collectif, le gouvernement du Québec vient confirmer l’une des composantes du cocktail de mesures qui nous permettra d’assurer le financement du transport collectif, tel que nous le recommandions dans le mémoire que nous avons déposé au MDDEP en avril dernier. Il s’agit d’une bonne nouvelle confirmant le rôle central du transport collectif dans la réduction des GES au Québec », précise M. Michel Labrecque, président du conseil d’administration de la STM.

Le Plan souligne également la mise en œuvre d’une nouvelle Politique québécoise de la mobilité durable (PQMD), qui succèdera à la Politique québécoise du transport collectif (PQTC), entrant en vigueur en 2013, et qui vise des objectifs de consolidation et de développement de l’offre de service de transport collectif d’ici 2020.

« Avec cette nouvelle PQMD, nous sommes confiants que le ministère des Transports nous permettra de poursuivre sur notre lancée. En effet, la PQTC nous a permis d’augmenter l’achalandage de 11,4 % entre 2006 et 2011 et de bonifier l’offre de service de 25 % dans nos réseaux bus et métro. Ce qui a permis à la STM d’atteindre un record d’achalandage historique de 404,8 millions de déplacements en 2011. Mais pour que la Ville de Montréal, l'agglomération de Montréal et les villes de la région métropolitaine puissent suivre le rythme d'investissement qui permettra d’atteindre les objectifs de cette politique, il faut pouvoir compter sur des sources dédiées, indexées et récurrentes qui pourraient provenir d’une majoration de la taxe sur l'essence et des droits d'immatriculation » a ajouté M. Labrecque.

Les questions d’aménagement durable du territoire et de la gestion de la demande sont aussi avancées dans le Plan et considérées comme des mesures nécessaires et efficaces dans l’atteinte des objectifs du MDDEP.

« Avec l’adoption du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD), la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) s’est dotée d'un outil de planification de l’aménagement pour densifier le territoire autour d'axes de transport collectif majeurs. Il ne faudrait pas que l'offre autoroutière augmente et se fasse au profit de l'auto-solo comme ce fut le cas au cours des dernières décennies, puisque tous les efforts consentis alors pour attirer les résidants vers le transport collectif se verraient annihilés par un accroissement de l'étalement urbain et du kilométrage parcouru », de conclure M. Labrecque.

Pour consulter le mémoire intitulé Lutte contre les changements climatiques : le rôle déterminant de la STM dans la réduction de GES, rendez vous à l’adresse suivante : www.stm.info.

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