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Consciente de la complexité des situations vécues par son personnel terrain, la STM est déjà active pour améliorer la planification des horaires et des temps de parcours au réseau de bus, en plus de travailler avec ses chauffeurs pour continuer de raffiner ces mécanismes.
Montréal, le 15 juin 2018 – Alors que l’amélioration de l’expérience client est au cœur du Plan stratégique organisationnel 2025 de la STM et que le réseau bus en constitue un axe important, la STM a rencontré les médias aujourd’hui pour une présentation technique portant sur l’organisation du travail des chauffeurs et sur la planification des horaires et des temps de parcours du réseau de bus.
Consciente de la complexité des situations vécues par son personnel terrain, la STM est déjà active à ce chapitre de plusieurs manières, en plus de travailler avec ses chauffeurs pour continuer de raffiner la planification des parcours.
Le travail est déjà bien amorcé
Contrairement à certaines informations qui circulent dans le contexte des négociations avec le syndicat des chauffeurs, la STM a déjà mis en place plusieurs mesures visant à optimiser les horaires et les temps de parcours, et ce, pour favoriser la ponctualité du réseau bus et améliorer la qualité de son service aux clients.
« Nous sommes au fait des situations et agissons. Nous bonifions année après année les temps de parcours et les temps de battement en bout de ligne pour favoriser la régularité du service, selon les ressources disponibles. Pour 2017 uniquement nous avons dédié 4,5 millions de dollars en ajout de temps. La planification travaille de concert avec les chauffeurs dans les centres de transport afin valider les modèles d’horaires, voir comme ils se vivent sur le terrain et les ajuster en fonction des observations. Voilà autant de nouvelles actions déployées qui démontrent notre prise en charge. », a déclaré Luc Tremblay, directeur général de la STM.
Pas une solution unique
« L’ajout de temps de parcours n’est pas une panacée. Nous y travaillons, mais d’autres solutions doivent être mises en place. Certaines s’inscrivent dans le cadre de notre PSO 2025, telle que la refonte historique de notre réseau de bus, mais d’autres passent par l’actuelle négociation de convention collective avec le syndicat des chauffeurs afin d’avoir une plus grande flexibilité opérationnelle. » précise M. Tremblay.
À ce titre, il mentionne l’exemple d’un chauffeur en attente dans un centre de transport qui ne peut être déplacé à un autre centre pour venir en aide à ses collègues dans une situation de manque de personnel, parce que l’actuelle convention l’en empêche. « C’est également le type de situation qui met sous pression le service à certains endroits. Tout est une question d’équilibre et l’objectif est de se doter de plus de flexibilité pour équilibrer les besoins et les ressources afin de livrer le service promis aux clients. », termine-t-il.
Un réseau complexe et vivant
Le réseau de bus de la STM compte 221 lignes, dans les deux directions, avec une moyenne allant jusqu’à 15 temps de parcours différents par jour et par ligne. Le tout requiert une planification rigoureuse où rien n’est laissé au hasard. Cette mécanique s’opère en continu en considération des besoins de la clientèle, des besoins opérationnels, du budget, des véhicules disponibles et des assignations des chauffeurs. Le tout, dans un réseau routier en continuelle mouvance et où des milliers de chantiers sont en cours.
Présentation technique
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