La STM fait le point sur les impacts des moyens de pression du syndicat d’entretien et sur les négociations

Communiqué

Début de la médiation - La STM est engagée à collaborer pleinement aux travaux pour venir à une entente avec le syndicat d’entretien dans les meilleurs délais, afin de préserver les clients des impacts de l’actuel conflit de travail qui perturbent déjà le service bus.

Montréal, le 13 septembre 2018 – Dans la foulée de la première rencontre tenue le 12 septembre avec le médiateur nommé par la ministre du Travail, la STM réitère son engagement à continuer de collaborer pleinement aux travaux pour le renouvellement de la convention collective avec les représentants syndicaux des employés d’entretien, comme elle l’a fait au cours des 91 rencontres de négociation tenues jusqu’à présent.

La STM souhaite en venir à une entente dans les meilleurs délais, avec pour objectif premier qu’elle soit bénéfique pour les clients.

Rappelons que l’un des enjeux de l’actuelle négociation est la volonté pour la STM de réduire le recours au temps supplémentaire; souhait partagé par le syndicat. Ceci passe, entre autres, par la création de nouveaux postes et de nouveaux quarts de travail qui répondent aux besoins opérationnels de l’organisation de service à la population 24 h/7 j semaine qu’est la STM, ce qui nécessite des changements essentiels à la convention collective.

Bilan des semaines de la rentrée
Au cours des mois d’été, les conséquences cumulées de la grève de temps supplémentaire de mai, combinées entre autres aux moyens de pression effectués dans différents centres de transport, ont amené le nombre de bus manquant à des records pour la STM.

En cette période de la rentrée 2018, la STM manque, en moyenne, 125 bus aux heures de pointe pour assurer le service, en plus des véhicules déjà identifiés pour rester dans les centres de transport en vue d’entretiens et réparations prévus et planifiés. Le tout a fait bondir le taux actuel de véhicules immobiles à 27 %.

En conséquence de l’actuel conflit de travail, ce sont plus de 4 320 heures de service bus, tous motifs confondus, qui n’ont pu être offertes depuis le 3 septembre, comparativement à 267 pour 2017 et à 343 pour 2016 pour la même période. L’impact est bien réel et se fait sentir auprès des clients. Le volume de plaintes et commentaires pour le réseau bus est également en hausse de plus de 150 % par rapport à la même période l’an dernier.

Chronologie des négociations avec le syndicat des employés d’entretien

  • Une première rencontre a été tenue avec le médiateur Mathieu Lebrun le 12 septembre, suite à la demande officielle de médiation de la STM le 4 septembre.
  • Face aux moyens de pression du syndicat, entre autres le refus concerté de temps supplémentaire et le ralentissement du travail, la STM dépose, le 28 août 2018, une demande d’intervention au Tribunal administratif du travail pour grève illégale. Cette demande sera retirée le 4 septembre 2018, après que le syndicat ait pris les moyens à sa disposition pour demander à ses membres à cesser cette pratique.
  • Le 8 août 2018, le syndicat dépose un nouvel avis de grève de temps supplémentaire, effective pour un mois, soit du 18 août au 16 septembre. Le 17 août 2018, le Tribunal administratif du Québec ordonne au syndicat de suspendre ou sursoir à la grève, les services essentiels prévus par le syndicat étant jugés insuffisants, selon le Tribunal.
  • Le 9 juillet 2018, la STM et le syndicat des employés d’entretien mettent en place un comité de négociation restreint pour faciliter et accélérer la négociation.
  • Face à la menace d’une seconde grève du temps supplémentaire du syndicat devant se tenir à compter du 9 juin 2018 et à la volonté de la STM d’avoir recours à la médiation, les deux parties conviennent, le 8 juin 2018, d’intensifier le processus de négociation pour lui donner une ultime chance. En contrepartie, le syndicat s’engage à annuler la grève annoncée et la STM s’engage à retirer sa demande de médiation.
  • Du 7 au 12 mai 2018, les employés d’entretien tiennent une grève du temps supplémentaire, ce qui a pour conséquence de priver les clients de plus de 500 heures de service en pointe, en plus de contraindre la STM à garder au garage 57 bus additionnels qui auraient dû prendre la route.
  • Début de la démarche de négociation le 18 avril 2017.

Rappelons, par ailleurs, que la STM a conclu une entente avec le Syndicat du personnel administratif, technique et professionnel du transport en commun qui a signé sa nouvelle convention collective en mai dernier. De plus, les négociations se poursuivent avec le groupe des chauffeurs et opérateurs ainsi qu’avec le groupe des professionnels.

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