La STM fait le point sur des problématiques alléguées au réseau des bus

Nouvelle

La STM désire répondre à des affirmations récentes du syndicat de l'entretien, qui ne dépeignent pas un portrait juste de la situation.

En marge de la publication d’un article faisant suite à une demande d’accès à l’information, le Syndicat du personnel d’entretien de la STM a effectué plusieurs sorties médiatiques et a émis plusieurs allégations concernant l’entretien des bus. La STM désire répondre à ces affirmations, qui ne dépeignent pas un portrait juste de la situation.

Négociations

  • Les actions syndicales récentes s’inscrivent dans un contexte de négociations de renouvellement de la convention collective de ce syndicat dont l’enjeu principal porte donc sur la flexibilité des horaires de travail, pour réduire le recours au temps supplémentaire.
  • L’amélioration de la qualité du service offert aux clients est au cœur de nos priorités et de nos demandes envers le syndicat, ce qui passe par des travaux d’entretien préventif sur les bus pour améliorer la fiabilité.
  • Le tout doit se faire sans nuire au service et il est nécessaire de disposer à cette fin du personnel nécessaire de soir et de nuit, lorsque la majorité des bus sont disponibles dans les garages et non pas sur la route.
  • Le processus se poursuit avec un médiateur indépendant pour une seconde période de 60 jours et la STM réitère sa volonté d’en arriver à une entente négociée dans les meilleurs délais.

Nouveau mode de ravitaillement en carburant

  • La nouvelle façon de faire instaurée permet d’économiser un million de dollars en temps supplémentaire.
  • Ce mode existe ailleurs et a démontré son efficacité
  • La STM conserve un registre des kilomètres parcourus quotidiennement par les bus entre les ravitaillements afin de savoir à quelle fréquence le plein doit être fait.
  • Il s’agit d’une nouvelle méthode et il est normal que des ajustements doivent être faits.

Indicateur d’essence et "pannes"

  • 840 bus biodiesel disposent d’une jauge à essence et d’un voyant qui s’allume  lorsque le niveau de carburant atteint 10 %, comme sur les bus hybrides.
  • Une moyenne de cinq avis de manque de carburant (voyant jaune allumé) par semaine est enregistrée, alors que 1 400 bus sont en service sur la route à chaque jour.
  • La STM a apporté un ajustement à la sonde de carburant et effectue un meilleur suivi des ravitaillements pour remédier à cette situation.
  • Les bus en situation potentielle de manque d’essence sont remplacés en fin de parcours, sans que des clients ne se trouvent à bord.

Utilisation des bus hybrides en contexte urbain

  • Il est faux d’affirmer que les bus hybrides n’ont pas été conçus pour une exploitation en milieu urbain.
  • Ils ont été conçus pour des départs-arrêts fréquents; la problématique se situe au niveau du moteur à particules et plus particulièrement des filtres.
  • Ces filtres à particules sont requis en vertu de la réglementation (moteurs propres).
  • La STM compte parmi les premières sociétés de transport à tester cette technologie.
  • Les « codes moteur » liés au filtre après quelques mois d’utilisation et mentionnés par le syndicat n’indiquent pas un problème, mais bien qu’une intervention manuelle doit être effectuée sur le filtre.

Gel d’embauche allégué

  • La STM n’a effectué aucune coupure de poste à l’entretien et l’exploitation. Au contraire, les embauches se sont poursuivies, selon la planification de la main-d’œuvre.

Taux d’immobiles

  • Le taux de bus immobiles se chiffre à 24 % aujourd’hui; ce résultat s’explique par les effets résiduels des moyens de pression effectués par le syndicat au courant de l’année.
  • La moyenne annuelle est de 18 %.
  • Le taux de 30 % a été atteint au printemps, au plus fort des actions syndicales.
  • Le nombre de bus immobiles inclut aussi les bus en entretien planifié :
    • entretiens saisonniers (ex. changement de pneus);
    • entretiens SAAQ (aux 10 000 km et aux 20 000 km – nous en faisons 4 300 par année);
    • entretiens préventifs recommandés par l’ingénierie et/ou le fabricant.
  • La STM a l’obligation de garder ses bus 16 ans. Le parc de bus hybrides a deux ans, alors que le parc total est âgé d’en moyenne de neuf ans.

Qualité des véhicules

  • En tant qu’entreprise publique, la STM octroi ses contrats d’acquisition de bus au plus bas soumissionnaire jugé conforme. Le contrat a été octroyé à NOVA BUS cet été.
  • Les véhicules neufs livrés sont inspectés par la STM; si un problème est décelé le bus est retourné au fabricant.