Jean-Noël Poliquin
Revêtements muraux (1986)
Béton polymère et acier inoxydable
Emplacement : toute la station
Après plus de 30 années au cœur de la vie montréalaise, cette œuvre était prête à connaître une première cure majeure d’entretien pour masquer les graffitis et raviver ses couleurs.
Comme plusieurs couches de peinture s’étaient accumulées à travers le temps, des analyses de laboratoire effectuées par le Centre de Conservation du Québec (CCQ) ont permis d’identifier les couleurs originales. Ces analyses ont également permis de déterminer une méthode de réparation des bris et de choisir un type de peinture permettant une restauration en station, durant les heures d’exploitation.
Notre équipe de peintres s’est par la suite chargée de réaliser le travail, en prenant grand soin de conserver la texture originale de la surface des panneaux (peau d’orange) afin de respecter l’intégrité de l’œuvre.
Retrait de toutes les affiches, préparation des surfaces, déplacement temporaire de certains équipements, application de l’apprêt et de la peinture : nos peintres ont effectué un travail colossal et rigoureux afin d’accomplir un travail remarquable.
Sur le béton polymère coloré, l’artiste a ingénieusement fabriqué un élément tubulaire en acier inoxydable qui multiplie ses fonctions. Main courante, appuie-bras, support de sièges ou de panneaux, autant d’emplois dévolus à cette pièce artistique.
Le saviez-vous?
Vous pouvez également retrouver une sculpture de Jean-Noël Poliquin au Jardin botanique de Montréal, à l’ouest de la serre principale.
À propos de l’artiste
Né à Trois-Rivières, Jean-Noël Poliquin (1927-1999) a consacré une bonne partie de sa carrière à l’enseignement des arts aux enfants. Il s’est également intéressé à l’art inuit et a fait partie du Conseil canadien des arts esquimaux, organisme aujourd’hui disparu.