Vendôme (Patrick Bernatchez)

Patrick Bernatchez

Bleus sténopés : de l'atelier à la station Vendôme, le 8 septembre 2019 (2021)

Céramique
Programme d'intégration des arts à l'architecture du gouvernement du Québec
Emplacement : édicule est

Intégrant les concepts de rythme, de répétition et de temporalité, cette œuvre est constituée de trois murales en céramique comprenant les fragments de trois photographies amalgamées, correspondant à un parcours entre l’atelier de l’artiste, le métro et la station Vendôme.

Le saviez-vous?

En 2018, la STM a fait don d'une autre œuvre de Patrick Bernatchez, Sol/Grond, au métro de Bruxelles.

À propos de l’artiste

Patrick Bernatchez est un artiste autodidacte qui vit et travaille à Montréal, où il est né en 1972. Sa production témoigne de sa maîtrise de plusieurs médiums : dessin, peinture, photographie, installation et vidéo.

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Les trois parties de l’œuvre sont réparties dans la station de métro, la gare de train et le corridor menant au CUSM.

Intégrant les concepts de rythme, de répétition et de temporalité, l’œuvre est constituée de trois murales en céramique, chaque murale comprenant les fragments de trois photographies amalgamées, correspondant à un même parcours en trois points : l’atelier de l’artiste, le métro et la station Vendôme. Ces images ont été obtenues à l’aide d’un sténopé, un petit trou percé dans une plaque très mince, faisant office d’objectif photographique.

Formées en compositions géométriques variées et aléatoires, les murales ont été élaborées à partir de ces images reproduites en sérigraphie, sur des milliers de tuiles de céramique triangulaires. Le choix d’une terre blanche, avec des impressions en sous-glaçures dans des teintes de bleus, vise à rappeler les cyanotypes qui comptent parmi les premières méthodes permettant de fixer une image sur une surface.

Le fini semi-émaillé des surfaces céramiques, réfléchissant en fonction de la lumière du lieu, mais également selon la position des voyageurs à différents moments de la journée, révèle l’œuvre sous différentes perspectives. De près, la trame des images imprimées sur la céramique est apparente et tangible dans un léger relief reflétant la touche artisanale de l’œuvre. De loin, ces compositions géométriques créent l’effet d’un paysage vu au travers d’une multitude de prismes, ou d’un kaléidoscope, tout en évoquant l’effet d’un vitrail.

Le choix de la forme triangulaire pour les tuiles s’est d’abord imposé par le dynamisme des motifs et des compositions que cette géométrie génère naturellement. De plus, les trois segments du triangle rappellent la structure même du projet en trois étapes, trois lieux, trois temps.

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