Villa-Maria (Marianne Chevalier)

Marianne Chevalier

La Correspondance des strates (2022)

Impression sur aluminium
Programme d'intégration des arts à l'architecture du gouvernement du Québec
Emplacement : passerelle et quais

La Correspondance des strates souligne le mouvement et l’inclusion des différents statuts sociaux grâce à l’accessibilité universelle. En quatre déclinaisons, des collages d’images expriment le concept global des strates géologiques et sociales. Les couleurs jouent un rôle directionnel, donnant écho aux grands cadrans moulés dessinés par l’architecte André Léonard.

Le saviez-vous?

Les sections verticales de l’œuvre illustrent le mouvement des ascenseurs et les sections horizontales, celui des trains.

À propos de l’artiste

Née à Dunham en 1980, Marianne Chevalier s’intéresse à l’élaboration d’allégories par l’entremise d’assemblage d’éléments photocopiés provenant de différentes sources. Elle détient un baccalauréat en design graphique de l’UQAM (2005) et une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval à Québec (2008).

         

Le terme strate évoque l’idée d’une superposition de couches. Que ce soit au niveau géologique ou social, cela nous renvoie à une représentation de paliers comportant une certaine profondeur. La Correspondance des strates introduit l’action d’unir ces différents niveaux en vue de produire un effet précis et d’atteindre un objectif. Le terme correspondance fait également référence à un trajet comportant un ou plusieurs changements de véhicule.

Créée à la manière de schémas en perspective isométrique, chaque section de l’œuvre propose des points de vue différents d’une cabine d’ascenseur ou d’un métro en mouvement. Une des particularités de cette méthode de dessin, utilisée généralement en dessin industriel, est que les trois directions de l’espace sont représentées avec la même importance, ce qui rejoint l’idée d’inclusion dans le concept d’accessibilité universelle.

Pour concevoir les strates géologiques des sections de l’œuvre, l’artiste a utilisé des morceaux de photocopies issues de sources multiples : textures granuleuses, motifs de facettes minéralogiques, nuages et gravures de paysages. Ces strates représentent des niveaux rocheux distincts mais également les différents statuts sociaux et milieux de vie transcendés grâce à l’accessibilité universelle. Dans le but de créer une constance chromatique, l’artiste a utilisé sensiblement les mêmes couleurs que les cercles originaux de l’architecte André Léonard.

Les cabines d’ascenseur et les voitures de métro, de couleur bleue comme ces dernières, sont quant à elles formées de détails architecturaux issus de photocopies de la façade du collège Villa-Maria, afin de rendre hommage à cette institution historique qui a prêté son nom à la station de métro.

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