Montréal, le 20 juillet 2005 – Le président du conseil d’administration de la Société de transport de Montréal, M. Claude Dauphin

Communiqué

230 km de mesures préférentielles pour les autobus
Montréal donne le feu vert à un des plus
importants réseaux prioritaires au monde

Montréal, le 20 juillet 2005 – Le président du conseil d’administration de la Société de transport de Montréal, M. Claude Dauphin, et le directeur général,
M. Pierre Vandelac, ont annoncé aujourd’hui que le comité exécutif de la Ville de Montréal a autorisé la mise en place du Réseau prioritaire montréalais (RPM). Ainsi, grâce aux nouveaux contrôleurs électroniques de feux de circulation et aux mesures complémentaires qui seront implantées d’ici la fin de 2009 sur quinze axes stratégiques du territoire, les autobus de la STM auront priorité sur les autos, ce qui leur permettra de les devancer au départ de quelques secondes et d’assurer un meilleur service à la clientèle. Selon M. Dauphin, «ces mesures souples de contrôle de la circulation confèrent au transport en commun un avantage concurrentiel et permettront à la STM d’agir directement sur la rapidité et la fluidité de son service, ce qui pourrait se traduire par une augmentation de 10 % de son achalandage sur ces axes ciblés».

Comment cela va-t-il fonctionner?

La STM va ajouter aux feux de circulation un système de détection qui activera une lentille arborant un rectangle vertical blanc - appelé aussi chandelle ou cigarette - qui donnera priorité à l’autobus. Ainsi, lorsque le feu sera rouge, l’autobus sera autorisé à partir six secondes avant les automobiles. Si le feu est vert, une extension de six secondes lui sera accordée pour lui permettre de traverser l’intersection. «Ce système fonctionnera toute la journée dans les deux directions. Il existe déjà dans les grandes villes canadiennes, américaines et européennes, mais c’est la première fois qu’il sera intégré à un concept global de gestion de la circulation dans un réseau routier maillé comme celui de Montréal», a indiqué M. Dauphin.

Une implantation par phase qui couvre l’ensemble du territoire

Le directeur général, M. Pierre Vandelac, a quant à lui précisé que ce projet s’inscrit dans le Plan d’affaires 2004-2008 que la STM a élaboré pour améliorer la satisfaction de la clientèle. Il a expliqué que le choix des axes a été fait en fonction de leur achalandage élevé et du potentiel de bénéfices qu’ils consentent aux clients, dont une réduction de temps de déplacement évaluée entre 10 % et 20 %. Il a par la suite expliqué que l’implantation se fera par phase. La première, qui sera réalisée en 2005-2006 sur les 5 axes suivants, couvrira 104 km : SAINT-MICHEL, entre Henri-Bourassa et Hochelaga, la A-25, entre Maurice-Duplessis et Sherbrooke, ROSEMONT, entre Saint-Denis et Pie-IX, BEAUBIEN, entre Saint-Denis et la A-25, NOTRE-DAME EST, entre Raoul-Jobin et Berri. La deuxième, prévue en 2006-2007, touchera les axes PIERREFONDS, SHERBROOKE OUEST, A-20 et HENRI-BOURASSA. La troisième, qui pourrait s’échelonner jusqu’en 2009, vise les axes CÔTE SAINT-LUC, JEAN-TALON EST, SAUVÉ, CÔTE-VERTU, CAVENDISH, LACORDAIRE et GRENET.

En ligne avec les engagements de la Ville

Selon M. Dauphin, «ce projet est conforme aux engagements que la Ville a pris en faveur du transport en commun dans les Orientations du Plan de transport, le Plan d’urbanisme et le Plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise adoptée en avril. Il a de plus obtenu l’approbation des arrondissements concernés et l’accord de principe du ministère des Transports du Québec qui le finance à la hauteur de 75 %.

La première phase, évaluée à quelque 12 M$, inclut les coûts de conception, d’ingénierie, d’équipements et d’installation. Au total, le projet est évalué à près de 35 M$. Les travaux seront réalisés en étroite collaboration avec la Ville de Montréal et les arrondissements concernés et seront coordonnés avec ceux du projet de mise aux normes des contrôleurs des feux de circulation.

Le Réseau prioritaire montréalais prévoit également l’allongement de 10 m des zones d’arrêt pour autobus (qui passeront à 40 m), un nouveau marquage au sol et l’installation d’une signalisation particulière.

Signalons enfin que le Réseau prioritaire montréalais est un concept développé par la STM en collaboration avec Trafix et qu’il sera implanté par un consortium formé de représentants de Dessau-Soprin, Trafix et Tecsult. Selon ces experts, la STM deviendra un chef de file dans le monde en ce qui concerne la priorité accordée aux autobus aux feux de circulation.
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