La STM demandera officiellement l’intervention d’un médiateur afin de dénouer l’impasse qui s’installe dans la démarche de négociation avec le syndicat du personnel d’entretien
Montréal, 24 mai 2018 – La Société de transport de Montréal (STM) demandera officiellement l’intervention d’un médiateur, tel que le prévoit la Loi concernant le régime de négociation des conventions collectives et de règlement des différends dans le secteur municipal (RLRQ, chapitre 24), afin de dénouer l’impasse qui s’installe dans la démarche de négociation avec le syndicat du personnel d’entretien. Ceci, à l’aube d’un second mandat de grève potentiel qu’envisage demander ce syndicat à ses membres dans les prochains jours.
La STM avait déjà de bonne foi invité le syndicat, le 14 mai, à présenter une demande conjointe auprès du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale afin qu’il nomme immédiatement un médiateur.
Devant le refus du syndicat, la STM entend maintenant requérir unilatéralement la nomination d’un médiateur, ce qu’elle fera dès le 6 juin conformément à la Loi.
Des conséquences à éviter
Rappelons que bien que le dernier mouvement de grève, déclenché au début mai, ne concernait que le recours au temps supplémentaire, il a néanmoins eu pour conséquence de priver les clients de nombreuses heures de service de bus; situation dont les impacts se poursuivent encore à ce jour.
C’est donc dans le respect de sa clientèle que la STM déposera une lettre informant la ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, qu’aucune entente n’est parvenue et que dès lors la médiation peut s’enclencher.
Jusqu’à ce jour, 46 rencontres ont été réalisées, et ce, depuis plus d’un an. Au début de la démarche, certaines ententes sur des articles précis de la convention collective ont été conclues entre le syndicat et la STM. Mais force est de constater qu’il y a stagnation depuis plusieurs semaines et qu’aucune entente n’a été conclue sur les demandes prioritaires permettant, entre autres, d’assurer la pérennité du service aux clients.
Devant cette impasse, et avec le climat de tension qui s’accentue dans les lieux de travail de même que le risque de voir encore les clients subir les conséquences d’un arrêt de travail, partiel ou complet, la STM choisit donc d’agir afin de mettre tout en œuvre pour l’atteinte d’une nouvelle convention collective dans les meilleurs délais.
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Source :
Johanne Dufour
Gestionnaire corporative, Affaires publiques, STM
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