La STM prend acte de la décision des employés syndiqués d'entretien d'autoriser de nouveau une grève mais est surprise de voir le syndicat opter pour de nouveaux moyens de pression, alors que c’est seulement à la table de négociation que les enjeux pourront être dénoués.
Montréal, 27 mai 2018 - La Société de transport de Montréal (STM) a pris acte de la décision de ses employés d’entretien d’autoriser à nouveau leur syndicat à déclencher cette fois un mouvement de grève générale illimitée, au moment qu’ils choisiront, dans le cadre des négociations actuelles de leur convention collective.
À cet égard, la STM est surprise de voir le syndicat opter pour de nouveaux moyens de pression, alors que c’est seulement à la table de négociation que les enjeux pourront être dénoués. D’ailleurs, la Société invite le président du syndicat à commencer à participer de façon constructive aux discussions, en venant enfin s’asseoir à la table de négociation.
Consciente que les embauches contribueront à aider à atteindre l’objectif commun de réduire le temps supplémentaire, la STM rappelle, comme elle l’a cependant amplement expliqué au courant des derniers mois, que la livraison du service au quotidien passe par une révision des heures de travail alors que pour le moment plus de 60 % des quarts de travail d’entretien sont effectués alors que les bus sont en service, par exemple.
Par ailleurs, afin de solutionner l’impasse qui s’est installée dans la démarche de négociation, la STM a récemment annoncé qu’elle demandera officiellement le 6 juin l’intervention d’un médiateur gouvernemental, afin de parvenir à une entente dans les meilleurs délais et les meilleures conditions. Ceci pour assurer la pérennité du service aux clients et les préserver de conséquences potentielles de moyens de pression à répétition. Le tout fait suite à une première démarche volontaire de médiation proposée par la STM plus tôt au mois de mai et déclinée par le syndicat.
La STM réitère qu’elle souhaite tout mettre en œuvre pour ratifier une nouvelle entente, pour autant que le syndicat soit aussi disposé à mettre ses efforts aux bons endroits.
Rappelons qu’une grève n’est pas enclenchée par le mandat obtenu aujourd’hui. Une grève illimitée aurait cependant beaucoup plus de conséquences pour les clients, à la fois du métro et des bus, que ce qui a été vécu lors du mouvement du début du mois.
Le transport collectif étant un service public où des services essentiels doivent être maintenus, le syndicat a l’obligation d’informer de son intention 7 jours ouvrables avant le déclenchement d’une grève qui viendrait perturber le service.
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Source :
Johanne Dufour
Gestionnaire corporative Affaires publiques
STM
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