La STM désire faire le point suite à la publication d’articles portant sur le recours au temps supplémentaire au sein de la Société.
La STM désire faire le point suite à la publication d’articles portant sur le recours au temps supplémentaire au sein de la Société.
Une pratique commune dans l’industrie et prévisible
Le recours aux heures supplémentaires dans l’organisation du travail à la STM est prévisible. Le modèle d’affaires de l’entreprise tient compte du service de base et de la nécessité de recourir au temps supplémentaire au besoin. C’est une pratique normale dans l’industrie afin de garder une certaine flexibilité pour livrer le service. Cette façon de faire coûte moins cher aux contribuables puisque la STM diminue ses coûts en avantages sociaux.
Dans les dernières années, le modèle a été poussé à l’extrême. On avait complètement arrêté d’embaucher des chauffeurs. L’embauche a repris en 2015, ce qui permettra de réduire le recours au temps supplémentaire.
Les chauffeurs de bus permettent à la STM d’assurer un service 24 h/24, 7 jours sur 7. Leur convention collective établit un certain nombre de primes ayant une incidence sur leur salaire : prime de temps supplémentaire, prime d’amplitude, prime de congé hebdomadaire, prime du dimanche.
Diminution prévue pour 2017
Dans son budget 2017, la STM prévoit une diminution importante du recours au total des heures supplémentaires, qui passeraient de 808 000 h en 2016 à 587 000 h en 2017, une diminution de 27,3 %.
Sécurité
Nos indicateurs ne démontrent pas de fluctuations dans le nombre d’accident ou le taux d’épuisement en lien avec les heures supplémentaires. L’industrie du transport collectif est différente du camionnage : il n’existe pas de normes sur les limites d’heures en continu qu’un chauffeur peut travailler. Cependant, ce sont des gens qui ont des horaires atypiques; la plupart du temps la période de conduite d’un chauffeur est morcelée (répit/conduite) pour permettre une plus grande flexibilité dans la gestion des trajets.