Rapport de développement durable 2019

Rapport de développement durable 2019

GRI 102-46

La Société de transport de Montréal (STM) opère un service de transport collectif sur l’ensemble de l’agglomération montréalaise, soit un territoire de 500 km2 comptant deux millions d’habitants. Les clients du réseau résident dans toute la région métropolitaine de Montréal (environ 8 000 km2 et quatre millions d’habitants).

Dans la continuité des rapports de développement durable publiés annuellement depuis 2008, le Rapport de développement durable 2019 rend compte de la performance environnementale, sociale et économique de la STM. Il fait état des avancées et résultats des neuf chantiers du Plan de développement durable 2025.

Son contenu est en lien avec l’analyse de pertinence menée en 2017 auprès des parties prenantes internes et externes de la STM. Pour chaque enjeu pertinent, l’entreprise tient compte des impacts potentiels et met en place des mesures appropriées. Les objectifs et cibles présentés dans les neuf chantiers de son Plan de développement durable 2025 assurent une bonne gestion de ces enjeux. Différents outils de gouvernance viennent en encadrer les activités, dont :

  • La Directive sectorielle en approvisionnent responsable;
  • Le Code de conduite des fournisseurs;
  • Le Système de gestion environnementale;
  • La Directive sectorielle d’acceptabilité sociale des projets.  

Ce rapport a été préparé en conformité avec les normes GRI : option de conformité essentielle. Il découle de la Politique corporative de développement durable, du Plan de développement durable 2025, et de la Charte de développement durable de l’Union internationale des transports publics.

Le Rapport de développement durable 2019 ne fait pas l’objet d’une vérification par une tierce partie externe. Il porte sur la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2019 et couvre l’ensemble des sites et des secteurs d’activités de la STM. Durant cette période, aucun changement significatif de taille, de structure ou de capital de l’organisme n’est survenu.

Tous les indicateurs présentés dans ce rapport et dans le tableau complet des indicateurs de développement durable 2011-2019 qui l’accompagne ont été calculés selon une méthode documentée et ont fait l’objet d’un processus de collecte et de validation rigoureux conformément aux recommandations de la vérification générale de la STM. Ces travaux assurent la véracité et la traçabilité de l’ensemble des informations.

Le présent rapport s’adresse à l’ensemble des parties prenantes de la STM. En complément, les informations suivantes sont disponibles sur le site web de la STM à l’adresse www.stm.info/dd.

Pour toute question concernant le Rapport de développement durable 2019, veuillez communiquer avec dd@stm.info

La STM est un acteur majeur de la lutte contre les changements climatiques. Pour chaque tonne de GES émise par ses activités, elle permet d’en éviter 20 dans la région de Montréal. En plus de cette contribution régionale, la STM vise à être exemplaire en réduisant ses propres émissions et en étant un leader en électromobilité.

Photo d’un bus électrique de la ligne 36 Monk

Émissions totales de GES

Les émissions totales de GES de la STM ont diminué de 2,7 % par rapport à 2018 pour atteindre 159 247 tonnes éq. CO2 malgré une hausse de l’offre de service de 2,1 % en places-km.

  • Les émissions de GES des bus, qui représentent 77 % du portrait, ont diminué de 3,5%;
  • Les consommations de gaz destiné au chauffage des bâtiments de surface, soit 16 % des émissions totales, ont diminué de 2,6 %, en raison notamment de la fermeture temporaire du centre de transport Saint-Denis et la démolition du garage Bellechasse;
  • Les autres émissions directes, qui représentent 0,6 % des émissions, ont augmenté en raison de l’augmentation du nombre de bus climatisés et leurs fuites frigorigènes estimées.

Émissions totales GES de 2015 à 2019 par type d'émissions

Émissions de GES (tonnes éq. CO2)* 2015 2016 2017 2018 2019 Écart 2018-2019
Émissions directes des sources mobiles
132970
133719
131789
131684
127257
-3,4%
Émissions directes des sources fixes
25128
25375
24528
26890
26197
-2,6%
Autres émissions directes
2379
676
478
658
883
34,3%
Émissions indirectes (électricité et transport adapté)
4206
4139
4337
4416
4910
11,2%
Émissions totales de GES
164684
163909
161132
163647
159247
-2,7%

* Les facteurs d'émissions utilisés pour l'inventaire des émissions de GES ont été mis à jour suite à la publication du "Rapport d'inventaire national 1990-2017 : Source et puits de gaz à effet de serre".

Émissions des bus

Les émissions de GES des bus par place-km ont diminué de 2,7 % entre 2018 et 2019 pour atteindre 31,1 g éq. CO2. La cible fixée à l’horizon 2025 a été ainsi atteinte cette année.

Graphique Émissions de GES des bus par place-km (g éq. CO2). En 2015 33,3, en 2016 33,4, en 2017 32,1, en 2018 32,0, en 2019 31,1, la cible pour 2020 est de 32,4 et pour 2025 de 31,1.

En 2019, la STM a mis en service 174 bus hybrides et deux bus électriques, et disposé de 114 bus diesel en fin de vie utile. Ainsi, la part de bus hybrides et électriques dans le parc de bus est passée de 14,9 % en 2018 à 23,8 %.

En 2019, la STM a fait de nombreux essais sur le modèle pré-série hybride 2020 de Nova Bus afin d’optimiser les paramètres qui permettent une réduction de consommation d’énergie et de ressources :

  • Ces bus auront un système de distribution de l’air amélioré, ce qui réduit les besoins en climatisation et chauffage du bus, et donc les GES;
  • Les fenêtres de ces nouveaux bus ayant moins de perte calorifique, la température de la section clientèle sera abaissée de 2 degrés sans nuire au confort des clients, ce qui réduira la demande en chauffage et les GES;
  • Un système de compresseur à vitesse variable diminuera la consommation liée à la climatisation;
  • Grâce à un système de géolocalisation, le moteur du bus hybride passera automatiquement en mode électrique à l’approche du centre de transport. Cela limitera les émissions des bus à l’intérieur du centre de transport.  Les changements d’air et donc la consommation énergétique des bâtiments seront ainsi réduits.

La STM ajuste l’utilisation du biodiesel à base de gras animal et huiles usées B5 en fonction de la rigueur hivernale. En 2019, la concentration moyenne annuelle de biodiesel est passée de 3,5 % à 3,7 %. Malgré cette légère augmentation, étant donné que la consommation globale de carburant a diminué, les réductions d’émissions de GES permises par l’usage du biodiesel sont restées stables par rapport à 2018 à 4 500 tonnes.

Au cours de l’année, la STM a pu valider, à l’aide du prototype développé en 2018 par ses ingénieurs, qu’un chauffage auxiliaire électrique peut être installé sur des modèles de bus diesel et hybrides et remplacer le chauffage auxiliaire diesel. Elle pourra donc tester dès l’hiver 2020 des modèles de différents fabricants sur 20 autobus. Les bus hybrides reçus en fin d’année sont déjà munis d’un chauffage auxiliaire électrique.

Ces systèmes de chauffage auxiliaire électriques vont diminuer considérablement les émissions de particules fines et de gaz contribuant au smog. Ils élimineront aussi la consommation de certaines composantes tels les filtres, et diminueront les besoins d’entretien.

Émissions de GES par passager-km

Les émissions de GES par passager-km, soit le ratio entre les émissions de GES totales de la STM et le cumul des distances parcourues par les clients sur le réseau dans l’année, ont diminué de 6,0 % en 2019 pour atteindre 40,7 g éq.CO2. Il s’agit d’une baisse de 14,3 % depuis 2015. Ainsi, la cible de 2025 a encore cette année été dépassée. Ce gain s’explique principalement par une augmentation de l’achalandage et les efforts de la STM pour réduire ses émissions de GES.

Graphique Émissions totales de GES par passager-km (g éq. CO2). En 2015 47,5, en 2016 47,0, en 2017 44,7, en 2018 43,3, en 2019 40,7, la cible pour 2020 est de 46,2 et pour 2025 de 44,7.

* Les facteurs d'émissions utilisés pour l'inventaire des émissions de GES ont été mis à jour suite à la publication du "Rapport d'inventaire national 1990-2017 : Source et puits de gaz à effet de serre".

Marche pour le climat

Lors de la marche pour le climat tenue le 27 septembre 2019, l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) et la Ville de Montréal ont annoncé que le transport collectif serait gratuit toute la journée.

La STM a modifié certaines lignes, ajusté son niveau de service, et affecté du personnel supplémentaire dans les stations de métro stratégiques afin d’assurer à tous les participants des déplacements les plus fluides possible.

Photo d’une foule marchant lors de la manifestation pour le climat du 27 septembre.

Quantification des GES du secteur du transport terrestre de la région métropolitaine de Montréal

En 2019, la STM a participé à la réalisation d’une étude visant à quantifier les émissions de GES du secteur des transports à l’intérieur du territoire de l’ARTM pour l’année de référence 2016. Les résultats de cette étude réalisée conjointement par les quatre organismes publics de transport en commun (OPTC) ainsi que d’un ensemble de partenaires municipaux et provinciaux seront diffusés en 2020 dans le cadre du Plan stratégique de développement du transport collectif (PSD) de l’ARTM.

Qualité de l’air dans le métro

En 2019, la STM a effectué des mesures périodiques de la qualité de l’air dans le métro afin de s’assurer d’offrir un environnement sain à sa clientèle et ses employés.  Les campagnes de mesures de la qualité de l’air ont été réalisées aux mois de mars, juin, septembre et décembre dans les stations Berri-UQAM, Jean-Talon et Longueuil.

Les paramètres évalués au cours de ces campagnes sont la température, l’humidité relative, le monoxyde de carbone (CO), le dioxyde de carbone (CO2), le monoxyde d’azote (NO), le dioxyde d’azote (NO2) et les particules fines.

Les résultats obtenus montrent des concentrations de contaminants de l’air respectant les valeurs prescrites au Règlement sur la santé et la sécurité au travail (RSST), des recommandations de l’American Conference Industrial Hygienists (ACGIH) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Les résultats des mesures de la qualité de l’air souterrain de la STM sont satisfaisants et sont comparables à la qualité de l’air extérieur.

Compensation des déplacements en avion

Pour compenser les émissions de GES des déplacements en avion des membres du conseil d’administration, du comité de direction et de ses employés, la STM a choisi de soutenir le projet Paradigm certifié Gold Standard international de l’organisme Planetair. Les déplacements compensés par la STM ont représenté 190 tonnes éq. CO2 en 2018 et 153 tonnes en 2019.

Photo d’une femme kenyane utilisant un four efficient.

À ce jour, les revenus du projet provenant de crédits carbone ont permis au projet Paradigm de subventionner la fabrication de fours efficients et d’unités de traitement d’eau potable. À terme, le projet permettra de contribuer à améliorer la qualité de l’air et à fournir de l’eau potable à plus de 300 000 familles kenyanes.

Électrification des transports

Le taux de déplacements ayant recours à l’électricité a augmenté de 2,9 points de pourcentage pour atteindre 76,6 %. Cette hausse s’explique principalement par la croissance du parc de bus hybrides et électriques.

Graphique Déplacements sur le réseau ayant recours à l’électricité en pourcentage. En 2015 69,5, en 2016 69,7, en 2017 71,3, en 2018 73,7, en 2019 76,6, la cible pour 2020 est de 79,7 et pour 2025 de 88,6.

La STM mène plusieurs projets en lien avec son engagement à acquérir uniquement des bus électriques au plus tard en 2025.

Bus électriques à grande autonomie

La tête de série des 30 bus électriques réguliers (12 m de long) à grande autonomie commandés en 2018 auprès de New Flyer a été reçue en novembre. L’arrivée de cette tête de série, qui sera instrumentée puis éprouvée dans les rues de la métropole, permet à la STM de franchir un pas de plus dans son virage vers l’électrification. Par la suite, les 29 bus restants seront graduellement livrés en 2020.

Photo d’un bus électrique New Flyer.

En 2019, des appels d’offres ont été lancés pour la conception, la fabrication et l’installation des chargeurs et équipements de recharge ainsi que l’ensemble de la distribution électrique nécessaires à l’accueil des 30 bus au centre de transport Stinson en 2020.

Rappelons que l’acquisition de ces 30 bus électriques à grande autonomie s’effectue en collaboration avec la Société de transport de Laval (STL).

Midibus électriques

La STM a octroyé un contrat à BYD en juin 2018 pour l’acquisition de quatre midibus électriques de 9 m. Les travaux d’installation de cinq bornes au centre de transport Saint-Laurent se sont terminés à l’automne 2019 et les bus devraient être livrés en mars 2020.

Projet Cité Mobilité

Depuis le début de leur mise en service, les trois bus de Cité Mobilité de Nova Bus circulant sur la ligne 36-Monk ont parcouru 268 543 km et ont permis une réduction des émissions de GES de 346 tonnes éq CO2 par rapport aux bus réguliers de la STM. Pour 2019 uniquement, cette réduction est de 130 tonnes. Au cours de l’année, sept bornes de recharge ont été installées au centre de transport LaSalle en prévision de l’ajout de quatre nouveaux bus Cité Mobilité. Deux de ces quatre bus ont été mis en service au début décembre. Ce projet vise à rendre la ligne 36-Monk 100 % électrique en 2020.

Projet de démonstration des minibus du transport adapté

Suite à l’appel d’intérêt lancé au début 2019, la STM a défini sa stratégie pour réaliser le projet de démonstration de minibus électriques pour le transport adapté. Ce projet permettra de tester deux types de minibus: un à plancher haut et un à plancher bas. Un premier appel d’offres pour le minibus à plancher haut a été lancé en novembre 2019.

La STM a également débuté au cours de l’année la planification des travaux d’infrastructures liés à la recharge des minibus : l’installation d’équipements de distribution électrique, de chargeurs d’autobus, de connecteurs pour raccorder les bus et de systèmes de gestion de câbles. Un système d’acquisition de données sur les différents paramètres de recharge et de consommation sera également nécessaire.

Ce projet de démonstration permettra d’évaluer les impacts de l’électrification sur la planification des «tournées» du transport adapté, les infrastructures du centre de transport Saint-Michel, les processus opérationnels, la gestion du parc, les opérations de maintenance et l’expérience client.

Véhicules de services

En 2019, la proportion de petits véhicules de services considérés éco énergétiques au moment de l’achat selon les critères de Ressources naturelles Canada est passée de 76% à 80%. Le taux d’émission de GES moyen du parc de ces véhicules a légèrement diminué de 1,4 % pour atteindre 199 g éq. CO2/km.

Indicateurs 2015 2016 2017 2018 2019 Cible 2020 Cible 2025

Moyenne des intensités des émissions de GES des petits véhicules routiers
(g éq. CO2 / km)

218,0
208,0
203,0
201,8
199,0
155,0
130,0

Locotracteurs

Le projet de remplacement des véhicules de travaux en tunnel au diesel par des véhicules électriques s’est poursuivi. Malgré des retards annoncés par le fournisseur, la revue de conception finale a été réalisée en 2019. Le fournisseur a pu ainsi lancer l’approvisionnement des dernières composantes critiques, ce qui permettra de procéder au montage du locotracteur tête de série en 2020. Ce projet innovateur et adapté aux particularités du réseau du métro de Montréal sera une première en Amérique. La tête de série sera mise à l’essai sur tout le réseau avant la livraison des unités de production.

Essentielles au maintien des actifs et au développement de l’offre de service, la rénovation et la construction d’infrastructures et de bâtiments génèrent d’importants impacts sur la collectivité et sur l’environnement.

Photo d’une haveuse au chantier du Garage Côte-Vertu.

Projets d’infrastructures visant une certification Envision

Garage Côte-Vertu

La phase de bétonnage du projet s’est poursuivie en 2019. En tout, plus de  50 000 m3 de béton seront nécessaires pour réaliser le projet. Une majeure partie de ce béton est de type ternaire. Dans les bétons ternaires, une fraction du ciment utilisé est remplacée par des ajouts cimentaires issus de rebuts industriels (fumée de silice, cendre volante et laitier de fourneau). Ce choix de matériaux permet de garantir une durée de vie accrue de l’infrastructure tout en diminuant l’empreinte écologique des matériaux (réduction des émissions intrinsèques). Cette phase est prévue se terminer en 2020.

Des mesures d’efficacité énergétique ont été intégrées à la conception, telles la récupération de la chaleur des diverses salles techniques et des systèmes d’apport d’air neuf, et l’utilisation de tubes DEL pour l’éclairage. On prévoit que ces mesures amèneront une diminution de la consommation énergétique de près de 50 %.

La gestion des eaux de pluie a été améliorée de 40 % par rapport au pré-projet, grâce à des mesures de bio rétention, la réduction des surfaces imperméables, des aménagements paysagers et une toiture végétalisée. Dans une perspective d’adaptation aux changements climatiques, la capacité de rétention des eaux pluviales a été augmentée pour une occurrence d’une pluie aux 100 ans.

Projet Vendôme

Les travaux de ce projet se sont poursuivis en 2019. Une étape importante a été franchie avec la poussée du tunnel sous les voies ferrées de la société Chemin de fer Canadien Pacifique en moins de 72 heures. Une première canadienne pour laquelle la STM a reçu le prix Palmarès dans la catégorie «gestion des risques» du Concours élixir de PMI-Montréal.

Suite aux résultats positifs d’utilisation d’un béton utilisant de la poudre de verre issu de la collecte sélective locale dans la boucle d’autobus temporaire en 2018, la STM a réalisé la boucle finale du projet avec des matériaux similaires. Cette expérimentation est suivie par la Chaire SAQ de valorisation du verre dans les matériaux de l’Université de Sherbrooke pour en valider la performance à plus long terme.

La conception du projet intègre plusieurs mesures de réduction des consommations d’énergie, dont une réduction de plus de 50 % pour l’éclairage.

Prolongement de la ligne bleue

Conformément aux engagements de la STM et des partenaires du projet, une certification en développement durable Envision est visée pour ce projet. Des mesures de développement durable sont intégrées à la conception du projet et couvrent, conformément à la norme Envision, les différentes phases du cycle de vie du projet : de la gestion des impacts de la construction à l’optimisation des bénéfices en opération.

Autres projets

Pour trois autres projets d’infrastructures, il a été décidé que l’intégration de mesures de développement durable serait maximisée sans toutefois viser de certification Envision. Il s’agit de l’agrandissement de la station Mont-Royal, du centre d’attachement Viau, ainsi que la réfection du poste de district Lionel-Groulx.

Nouveaux bâtiments de surface visant une certification LEED

Complexe Crémazie

La première phase de ce projet de reconstruction qui vise une certification LEED de niveau Or s’est poursuivie en 2019.

  • Certaines équipes ont pu intégrer les espaces de la phase 1 et profitent maintenant de salles lumineuses et spacieuses;
  • La phase 2, qui accueillera la ligne mécanique de l’entretien majeur bus, a débuté avec la démolition de l’ancienne usine; Un tri à la source des résidus de construction, rénovation, démolition a permis d’en détourner 97 % de l'élimination;
  • La structure de la tourelle, emblème de l’ancienne usine, a dû être solidifiée. La brique d’origine retirée pour ces travaux sera réinstallée.

Photo du chantier de construction du Complexe Crémazie.

Centre de transport Bellechasse

Les travaux préparatoires ont débuté au printemps 2019. Ceux-ci consistent en la démolition de l’ancien garage Bellechasse, la décontamination des sols et l’excavation du roc. Parallèlement, des éléments permettant d’atteindre une certification LEED v4 de niveau Or ont été intégrés à la conception, dont une analyse de cycle de vie du bâtiment.

Lors des travaux de démolition, un tri à la source des résidus a permis d’atteindre un taux de détournement de l’élimination de 97,6 %. Le béton et l’asphalte, qui composaient 70 % des matières récupérées, ont été utilisés pour la construction d’un stationnement à l’aéroport de Saint-Hubert, à moins de 20 km du site. 

De la pierre et des pavés ont été récupérés du site du chantier et seront utilisés pour l’aménagement paysager du projet, dont un sentier de dalles, du mobilier urbain et des sentiers en criblure de pierre.

Premier centre de transport multi-étages et souterrain en Amérique du Nord, le centre de transport s’est vu décerner en décembre le prix du mérite aux Canadian Architects Awards. Le projet s’est démarqué notamment par l’intégration de la majorité des activités en sous-sol, ce qui réduit l’impact et les perceptions potentiellement négatives d’un bâtiment de cette taille dans un environnement urbain.

Centre de transport de l’Est

La STM a acquis en décembre 2019 le terrain au coin de la rue Dickson et de l’avenue Souligny en vue d’y construire un nouveau centre de transport.  Au cours de l’année, plusieurs études préparatoires ont été menées. La STM a participé aux consultations publiques du secteur Assomption-Sud–Longue-Pointe et a également rencontré plusieurs parties prenantes externes afin de bien saisir les préoccupations liées à ce secteur.

Agrandissement des centres de transport

D’autre part, dans le cadre de sa stratégie pour accueillir 300 bus hybrides, la STM a débuté les travaux liés à l’agrandissement de trois centres de transport. Ces projets ont eu un impact sur le nombre de places de stationnement pour les employés. Différentes mesures compensatoires sont en développement, dont un programme de covoiturage.

Adaptation aux changements climatiques

Une évaluation préliminaire des risques climatiques a été réalisée en 2019 pour la construction et l’exploitation du projet de prolongement de la ligne bleue. Celle-ci a évalué les risques potentiels causés par les aléas climatiques suivants : vagues de chaleur, chaleur extrême, variation des températures journalières, cycles de gel-dégel, tempêtes destructrices (vents, grêle, verglas), pluies abondantes et tempêtes de neige. Les vulnérabilités considérées portaient sur le prolongement de métro, la dépendance et interdépendance avec les systèmes et réseaux d’infrastructures (réseau de métro existant, autres réseaux), et sur l’effet du prolongement et des mesures de résilience sur le milieu environnant.

Une analyse plus détaillée se poursuivra en 2020 afin d’identifier et d’intégrer des mesures de prévention et d’adaptation adéquates au projet.

Efficacité énergétique

La consommation de gaz dans les bâtiments de surface de la STM a diminué de 12,9 % pour atteindre 107,2 kWh/m2/degré-jour de chauffage. Cette amélioration s’explique en grande partie par la mise en service de la phase 1 du complexe Crémazie, dont l’efficacité énergétique est accrue, et la démolition du garage Bellechasse qui était devenu vétuste. Par ailleurs, des correctifs ont été mis en œuvre pour assurer l’efficacité du système énergétique du centre de transport Stinson.

Indicateurs 2015 2016 2017 2018 2019 Cible 2020 Cible 2025
Bâtiments et infrastructures avec une certification en développement durable
1
1
1
1
1
3
8
Bâtiments, locaux loués et infrastructures avec une certification en développement durable liée à l'exploitation
n.d.
3
4
4
6
5
n.d.
Consommation de gaz dans les bâtiments de surface (kWh / m2 / degré-jour de chauffage)*
108,2
116,3
117,7
123,1
107,2
101,8
73,0

* Compte tenu de la fermeture en cours d’année du centre de transport Saint-Denis et du garage Bellechasse, ces deux sites ont été exclus du calcul de l’indicateur 2019.

Pour la STM, offrir à ses employés un milieu de travail mobilisant, sécuritaire et inclusif est une priorité. En tant qu’entreprise responsable, elle désire améliorer constamment ses pratiques en gestion des ressources humaines et de santé et sécurité au travail.

Photo d’un technicien en train de réparer un bus.

Santé et sécurité au travail

Accidents du travail 2015 2016 2017 2018 2019 Cible 2020 Cible 2025
Taux de fréquences des accidents du travail *
6,0
5,8
6,1
6,7
6,7
5,8
5,7
Taux de gravité des accitdents du travail **
338,5
298,7
329,6
349,8
352,5
300,0
275,0

* Nombre d’accidents avec perte de temps / nombre d’heures travaillées X 200 000

** Nombre de jours perdus / nombre d’heures travaillées X 200 000

Le taux de fréquence des accidents du travail est resté stable en 2019 à 6,7. Le taux de gravité a quant à lui légèrement augmenté de 0,8 % pour atteindre 352,5 en 2019.

En 2019, de nombreuses initiatives ont été mises en place dans le cadre du plan d’action pour favoriser une plus grande présence au travail. Ainsi le taux d’absentéisme a légèrement diminué, passant de 8,64 % en 2018 à 8,56 % en 2019.

La STM a mis en œuvre et amélioré ses programmes de gestion des risques et de valorisation de la présence au travail, dont notamment :

  • Cheminement en tunnel : analyse complète des risques associés à la coupure d’alimentation électrique en tunnel pour assurer la sécurité des employés lors des travaux;
  • Gestion des risques électriques : ajout de nouveaux équipements de protection mieux adaptés aux situations de travail actuelles;
  • Maîtrise des énergies dangereuses : Élaboration et mise en œuvre de fiches de cadenassage pour les nouveaux bus hybrides et instruction de travail sécuritaire sur les têtes de série des bus électriques;
  • Sécurité machine : sécurisation de 489 machines et équipements complétée;
  • Actes violents et civilité : Reprise des travaux du comité Sécuribus, projet pilote de gestion du stress chez les chauffeurs d’autobus et révision du processus de traitement des traumatismes subis par les opérateurs de trains;
  • Apte au travail : Élaboration et diffusion d’une capsule de sensibilisation en ligne sur la prévention associée à la consommation de substances telles que les drogues, l’alcool et les médicaments pour tous les employés et gestionnaires de la STM;
  • Valorisation de la présence au travail : Mise en œuvre de cinq capsules destinées aux gestionnaires pour bien gérer les situations d’absentéisme et la valorisation de la présence au travail. Développement et adoption par la direction d’une première politique de gestion de la présence au travail pour la STM.
  • Passage piétonnier : Suite à une évaluation des risques SST liés aux convois croisant un passage piétonnier, celui-ci a été fermé.

La Grande tournée SST vise à présenter les meilleures pratiques en matière de Santé sécurité au travail et les initiatives locales ayant contribué à la prévention d’accident, ainsi que d’en apprendre davantage sur les saines habitudes de vie. Sous le thème « La SST, pas une question de chance! » cette 8e édition misait sur la responsabilisation de tous en santé et sécurité au travail. Différents kiosques et conférences se sont tenus dans les centres de transport, les ateliers du secteur métro et les bureaux administratifs. Le tout a été couronné par deux conférences de Sylvain Guimond : « Cultiver sa santé physique et mentale au travail ».

La vidéo « Ma santé, ma sécurité j’y vois parce que...! », produite dans le cadre de la Grande Tournée, a remporté le Prix coup de cœur du public aux Grands Prix CNESST 2019. Cette vidéo met en lumière les motivations d’employés de différents secteurs à adopter des comportements sécuritaires tant dans leur vie personnelle que professionnelle.

Afin que les multiples chantiers de construction de la STM se déroulent en toute sécurité, l’encadrement et l’organisation de la SST sont primordiaux. La STM s’est dotée d’un tout nouveau programme cadre de prévention pour assurer le respect des règles en santé et sécurité sur ses chantiers. Ses équipes ont ainsi effectué plus de 400 audits de conformité et d’observation sur une centaine de chantiers en activité en 2019 afin de promouvoir les bonnes pratiques et les bons comportements en toutes circonstances.

Respect de la personne

En 2019, le service d’aide aux employés a élaboré et diffusé dans plusieurs secteurs de l’entreprise une capsule d’information à l’intention des gestionnaires. Elle visait à les aider à mieux intervenir en cas de détresse psychologique chez les employés. Dans cette foulée, les travaux sur la révision de la politique de gestion sur le respect de la personne ont débuté au courant de l’année.

Afin de contribuer à un milieu de travail sain exempt de harcèlement, d’intimidation et de violence, une capsule d’information visant à démystifier les concepts de conflit, harcèlement et droit de gestion a été diffusée auprès de certains groupes d’employés. De plus, l’équipe a élaboré et diffusé une nouvelle capsule de prévention de la cyber intimidation liée au milieu de travail à l’intention des gestionnaires. Le programme d’aide aux employés (PAE) ainsi que la coordination d’un groupe d’aidants en milieu de travail se sont poursuivis.

Diversité

En 2019, le portrait de la diversité est resté relativement stable, à l’exception du personnel issu de minorités visibles, ethniques et autochtones qui représente 33,3 % des employés, en hausse de 2,8 points par rapport à 2018. La STM a poursuivi ses efforts pour promouvoir sa culture de diversité et offrir à ses gestionnaires des outils pour gérer dans un contexte de travail diversifié.

Le Rapport du Plan d’accès à l’égalité en emploi fait état des grandes avancées 2019 en la matière.

La STM désire promouvoir dans tous ses secteurs une culture de saine gestion des ressources qui tient compte du principe des 3RV-E (réduction à la source, réutilisation, recyclage, valorisation, et élimination). Elle veut ainsi contribuer à l’économie circulaire et limiter l’impact de ses projets et activités sur l’ensemble de leur cycle de vie.

Photo d’une voiture de métro MR63 réutilisée lors d’un événement de la STM

Gestion des matières résiduelles

Le taux de détournement de l’élimination des matières résiduelles est passé de 76,5 % en 2018 à 86,2 %, soit une hausse de 9,7 points. La cible de 2025 de 80 % a ainsi été dépassée.

Cette augmentation est due principalement aux grands projets, dont le centre de transport Bellechasse et le complexe Crémazie qui comportaient un important volet démolition. Près de 17 000 tonnes de résidus de construction rénovation démolition (CRD) ont été générés, avec un taux de détournement de l’élimination qui est passé de 82,0 % en 2018 à 93,9 % en 2019.

Toutefois, en retirant les matériaux de CRD et les métaux liés à la disposition des bus du portrait global, le taux de détournement des matières résiduelles est de 55,9%.

Disposition des voitures de métro MR-63

En 2019, la démarche de mise en valeur des 333 voitures de métro MR-63 s’est mérité deux prix : un Grand Prix d’excellence en transport dans la catégorie Environnement de l’Association québécoise des transports (AQTr) et un prix Leadership entreprise/Environnement de l’Association canadienne du transport urbain (ACTU).

Bien que les dernières voitures de métro MR-63 aient été démantelées en 2018, certains projets spéciaux de réutilisation des voitures ont été réalisés en 2019.

Le projet FAB LAB Polytechnique Montréal a inauguré à l’automne la Station Polytechnique-Alstom. Suspendue au cœur de l’atrium des pavillons Claudette-MacKay-Lassonde et Pierre-Lassonde, la voiture accueille des activités qui visent à sensibiliser la communauté étudiante aux problèmes de santé mentale et à contrer l’isolement tout en encourageant la créativité;

Photo d’une voiture de métro MR63 aménagée à l’école Polytechnique de Montréal.

La Phase I du projet MR-63 s’est tenue de juillet à septembre 2019. Ce café culturel dont la mission est de faire découvrir les produits et artistes locaux a mis à la disposition du public un îlot de fraîcheur composé de deux voitures MR-63.

Gestion des matières résiduelles dans le métro

L’étude de caractérisation 2019 dans six stations de métro démontre que la quantité de matières qui se retrouvent dans les bacs et dans les poubelles de la zone clientèle du métro a diminué de 33,9 %. Les déchets ont diminué de 10,9 % alors que cette réduction est de 40,1 % pour les matières recyclables.

Les résultats sont fortement influencés par la réduction de la quantité de journaux dans le métro, tendance observée depuis quelques années.

Cette diminution des matières recyclables explique la baisse du taux de l’ensemble des matières générées qui sont récupérées pour être recyclées. Ce taux passe de 69,5 % en 2018 à 55 % en 2019.

Bien que la quantité totale de matières diminue, on note un relâchement quant au tri à la source. En effet, le taux de récupération du papier et carton est passé à 82,6 %, une diminution de 9,2 points; les contenants ont quant à eux été récupérés à 63,5 % contre 74,3 % en 2018. Ainsi, la proportion de matières recyclables retrouvées dans les ordures a augmenté de 7,2 points entre 2018 et 2019, et représente 36,3 %.

Le taux de contamination dû à la présence de déchets dans les bacs de matières recyclables a aussi augmenté, passant de 6,5 % en 2018 à 10,4 % en 2019.

Caractérisation des matières résiduelles au centre de transport Anjou

Au printemps 2019, la STM a fait réaliser une étude de caractérisation des matières résiduelles au centre de transport Anjou afin de connaître sa performance et d’identifier des pistes d’amélioration.

Les résultats de cette étude démontrent un taux de mise en valeur de 23,4 %. Ce taux est calculé à partir de la quantité de matières effectivement récupérées pour être réutilisées ou recyclées par rapport à l’ensemble des matières générées sur le site. Ce taux est particulièrement faible comparativement au taux de mise en valeur potentiel si toutes les matières valorisables étaient récupérées, qui est de 71,4 %. Il est toutefois important de souligner l’excellente qualité du tri à la source dans les bacs de papier et de carton, avec un taux de contamination très faible de 0,2 %.

Cette étude a permis d’identifier des pistes d’amélioration, notamment l’utilisation de bacs de recyclage de plus grand volume, l’utilisation de sacs transparents afin de faciliter le contrôle, l’implantation de la collecte pour les matières compostables et le retrait des poubelles orphelines.

Électrobacs

Un projet pilote avec des Électrobacs déployés dans les quatre stations de correspondance du métro pour récupérer les cartes OPUS expirées ou désuètes a débuté en janvier. Il a permis de récolter près de 10 800 cartes OPUS et 12 900 petits appareils électroniques.

Photo d’un Électrobac qui accepte les cartes OPUS.

À ce nombre s’ajoutent quelque 408 000 cartes qui ont été récupérées par les services de la STM, ainsi que les cartes retournées lors des renouvellements de cartes au studio photo qui n’ont pas encore été comptabilisées.

Les données contenues dans les cartes et appareils sont effacées définitivement. Les cartes OPUS recueillies dans les Électrobacs sont déchiquetées puis triées. Les métaux sont acheminés vers des fonderies et le polychlorure de vinyle (PVC) est mis en granules et revendu.

Eau potable

La consommation moyenne d’eau potable par bus lavé est restée stable par rapport à 2018. Certains systèmes de recyclage de l’eau n’ont pas été fonctionnels une partie de l’année en raison de bris d’équipements.

Indicateurs 2015 2016 2017 2018 2019 Cible 2020 Cible 2025
Taux de détournement de l'élimination des résidus CRD (%)
n.d.
n.d.
86,9%
82,0%
93,9%
75%
80%
Proportion des compteurs d'eau installés dans les bâtiments (%)
8,4%
10,6%
19,0%
22,3%
29,9%
100%
100%
Consommation moyenne d'eau potable par bus lavé (litres)
324,4
304,8
315,7
321,0
320,4
275,6
146,6
 

Les activités de la STM sont des sources potentielles de contamination de l’eau et des sols. C’est pourquoi celle-ci met en place plusieurs programmes et mesures pour prévenir et réduire cette contamination.

Photo d’un kiosque de sensibilisation sur l’environnement dans un centre de transport.

Tournée de sensibilisation « L’environnement, je m’en occupe ! »

La deuxième édition de la campagne de sensibilisation « L’Environnement, je m’en occupe! » au secteur bus s’est tenue en fin d’année.

Une tournée des centres de transport et des usines Crémazie et Cypihot a permis de rencontrer les employés d’entretien et leurs gestionnaires. Un kiosque d’information portait sur les gestes à poser afin de :

  • prévenir le rejet des contaminants dans les réseaux d’eaux usées de la Ville de Montréal;
  • améliorer la collecte et la gestion des matières résiduelles;
  • prévenir les déversements et améliorer la gestion des matières résiduelles dangereuses.

Photo du matériel de récupération des déversements dans un centre de transport.

Cette tournée de sensibilisation s’inscrit dans le cadre du système de gestion environnementale de la STM. Le but était d’expliquer concrètement aux employés les impacts potentiels de leurs actions sur l’environnement. Quelque 410 employés ont ainsi été rencontrés et sensibilisés.

Prévention des déversements

En 2019, cinq déversements accidentels de matières dangereuses ont été rapportés, et 96 % des 700 litres ont été récupérés.

  • Deux ont été causés par des bris d’équipement de véhicules de travaux;
  • Un a été causé par un objet qui a percé le réservoir diesel d’un autobus sur la voie publique;
  • Un résulte d’une erreur humaine sur un équipement de climatisation;
  • Un est lié à un refoulement d’eau d’égout à l’intérieur d’une station de métro.

Non-conformités légales en environnement

En 2019, la STM a reçu un seul avis de non-conformité légale en environnement. Celui-ci portait sur le dépassement de normes de rejets d’eaux usées dans un atelier. Des actions immédiates ont été apportées pour corriger la situation et des mesures préventives ont été mises en place en vue de réduire la production de sulfures dans les rejets de cette installation.

Sols contaminés

Dans le cadre du Plan d’intervention environnementale 2017-2020 qui couvre des actions relatives aux sols contaminés sur différents sites de la STM, les travaux suivants ont été effectués en 2019 :

  • Suivis de la qualité de l’eau souterraine aux centres de transport Frontenac et Legendre et à l’ancien garage Saint-Henri;
  • Étude environnementale phase II à l’atelier de la voie au Plateau Youville dans le cadre du projet de la réfection de la chaufferie;
  • Surveillance environnementale au centre de transport Frontenac lors du projet de réfection du réservoir souterrain d’huiles usées.

Également, des travaux de réhabilitation ont eu lieu dans le cadre des projets des agrandissements de trois centres de transport (Anjou, Legendre et Saint-Laurent) ainsi que de la construction du nouveau centre de transport Bellechasse.

Indicateurs 2015 2016 2017 2018 2019 cible 2020 cible 2025
Avis de non-fonformité en environnement
1
6
3
4
1
 0
0
Proportion de terrains investigués présentant une contamination (%)
7,3%
7,1%
6,9%
7,3%
7,4%
7,0%
7,0%
Nombre de déversements accidentels de matières dangereuses
8
7
7
8
5
0
0
Quantité de matières dangereuses déversées (litres)
4590
5900
1475
418
700
x
x
Taux de récupération des matières dangereuses déversées (%)
74%
79%
86%
93%
96%
x
x

Les approvisionnements constituent un puissant levier pour maximiser les bénéfices environnementaux, sociaux et économiques de la STM et de ses fournisseurs. L’entreprise poursuit la mise en œuvre et le renforcement de sa démarche d’approvisionnement responsable.

Photo d’un taxi hybride du Transport adapté.

Évolution de l’indicateur d’approvisionnement responsable

La proportion de la valeur totale des contrats en cours intégrant des critères de développement durable est restée relativement stable à 79 %, avec un point de recul par rapport au niveau de 2018. Ce résultat est principalement attribuable aux efforts déployés pour se concentrer sur les acquisitions visées par la priorisation des contrats ayant les plus grands risques d’impact sur l’environnement et la société et non uniquement sur les contrats de valeur monétaire élevée.

Graphique Pourcentage de la valeur des contrats en cours dans l’Année avec des critères de développement durable. En 2015 74, en 2016 77, en 2017 79, en 2018 80, en 2019 79, la cible pour 2020 est de 80 et pour 2025 de 85.

Les nombreux appels d’offres liés aux projets d’infrastructures et de bâtiments visant une certification de développement durable Envision ou LEED contribuent à maintenir cet indicateur élevé. Le renouvellement de contrats stratégiques pour la STM dans lesquels des clauses de développement durable avaient été intégrées dans les années précédentes y contribue également.

La proportion des contrats en cours dans l’année pour des biens et services priorisés en fonction des impacts environnementaux et sociaux a fait un bond de 7 points pour dépasser la cible de 2025 et atteindre 56 % en 2019.

Parmi les principaux contrats de 2019 qui contribuent aux indicateurs, mentionnons :

  • l’acquisition de services professionnels en ingénierie et gestion de la construction;
  • la construction d’ascenseurs dans certaines stations de métro;
  • la démolition, décontamination et excavation du nouveau centre de transport Bellechasse;
  • la conception et construction d’agrandissement de trois centres de transport;
  • la fourniture de chargeurs pour bus électriques;
  • la fourniture de cartes OPUS;
  • l’acquisition de véhicules de services électriques.

Graphique Proportion en pourcentage des contrats octroyés dans l’année pour des biens et services priorisés en fonction des impacts environnementaux et sociaux intégrant des critères de développement durable. En 2015 27, en 2016 41, en 2017 46, en 2018 49, en 2019 56, la cible pour 2020 est de 45 et pour 2025 de 50.

Code de conduite des fournisseurs

En novembre 2018, la STM a franchi un pas de plus dans sa démarche d’approvisionnement responsable en adoptant et diffusant son premier code de conduite à l’intention de ses fournisseurs. Depuis le 1er janvier 2019, ce code est intégré à tous les contrats octroyés. Ainsi, 33% des 797 contrats en cours en 2019 intégraient le nouveau code.

Avec ce code de conduite, la STM a établi des règles éthiques, sociales et environnementales envers ses fournisseurs. En cas de manquement quant au respect du code, la STM peut avoir recours à différentes mesures pouvant aller jusqu’à l’exclusion d’un fournisseur.  

Disposition des batteries des véhicules hybrides et électriques

À partir de 2023, les premiers bus hybrides à batteries au lithium (technologie 11 kWh) acquis par la STM en 2015 atteindront leur mi-vie et par le fait même, la fin de vie utile des batteries. D’ici 2026, les membres de l’Association pour le transport urbain du Québec (ATUQ) devront disposer de près de 580 de ces batteries au lithium, dont 158 à la STM.

La réutilisation et le recyclage de ces batteries sont un enjeu environnemental et social considérable pour lequel la STM cherche une solution durable. Un comité de l’ATUQ sur la disposition des batteries a vu le jour en 2019 afin d’identifier des pistes de solutions permettant de disposer des batteries de manière responsable selon le principe des 3RV-E. 

Quelques pistes ont été explorées auprès de Propulsion Québec et Recyclage Lithion. L’étude va se poursuivre et le comité veillera à recommander la solution la plus prometteuse en 2020.

Entente avec l'industrie du taxi

L’entente STM conclue en 2018 avec les partenaires de l’industrie du taxi offrant le service de transport adapté, et qui visait à encourager les véhicules hybrides ou électriques réguliers, a donné des résultats intéressants. Grâce à l’incitatif financier prévu dans l’entente, 45 % des heures de service ont été offertes en voitures hybrides ou électriques. On estime que cette mesure a permis de réduire les émissions de GES de 520 tonnes éq. CO2 en 2019.

Soucieuse de pouvoir répondre aux besoins de mobilité et de réduire au maximum les impacts négatifs de ses activités et ses projets, la STM a mis en place de nombreux mécanismes pour informer et consulter ses parties prenantes. En tant qu’entreprise publique responsable, la STM s’assure ainsi de bien saisir les besoins et préoccupations de sa clientèle et de ses parties prenantes et d’en tenir compte.

Photo du centre de transport Stinson.

Acceptabilité sociale des projets

GRI 102-42

La STM, par le biais de sa directive sur l’acceptabilité sociale des projets, met en place des mécanismes pour s’assurer que ses projets tiennent compte des parties prenantes externes. En 2019, 96 % de ses projets de construction de plus de 15 M$ avaient fait l’objet d’une analyse, et lorsque pertinent, d’une stratégie liée aux parties prenantes externes.

Graphique Proportion en pourcentage des projets de construction de plus de 15 millions de dollars en cours dans l’année ayant fait l’objet d’une analyse et/ou d’une stratégie parties prenante externe. En 2015 75, en 2016 75, en 2017 80, en 2018 93, en 2019 96, la cible pour 2020 est de 90 et pour 2025 de 100.

Centre de transport Bellechasse

GRI 102-42, 102-43, 102-44

Le centre de transport Bellechasse sera le premier centre de transport en Amérique du Nord à être complètement souterrain. En 2019, suite à une séance d’information, un atelier participatif sur la future place publique a permis de recueillir les préoccupations et suggestions des riverains. Celles-ci ont été analysées, puis intégrées lorsque possible, dans la conception du projet. Notamment, les espaces devant la rue Bellechasse seront ouverts et flexibles pour accueillir des événements destinés aux citoyens. 

Photo d’une salle comble lors d’une séance d’information sur le centre de transport Bellechasse.

Par ailleurs, une séance d’information sur les travaux a été organisée afin d’informer les riverains sur les techniques d’excavation et échanger avec eux sur les nuisances potentielles liées au bruit et aux vibrations. Le dynamitage ayant été retenu comme méthode de fractionnement en raison de la dureté du roc, des mesures de sécurité aux abords du chantier ont été mises en place, notamment pour les piétons et les usagers de la piste cyclable. Différentes mesures d’atténuation du bruit ont également été intégrées au chantier. À la suite des suggestions de plusieurs riverains, la STM a mis sur pied un comité de liaison avec les riverains afin de maintenir un lien direct et constant avec le voisinage durant les travaux.

Prolongement de la ligne bleue

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Dans le cadre du prolongement de la ligne bleue, une démarche exhaustive de consultation et d’implication des parties prenantes a été mise sur pied. La démarche participative touche la conception du projet (2019-2020) ainsi que sa mise en œuvre (2020-2026). Déjà, la STM a rencontré plusieurs groupes représentant la communauté sous différentes formules: notamment des rencontres d’échanges, des visites sur le terrain et des séances d’information. Toutes ces démarches visent à comprendre les demandes et préoccupations de la communauté afin de les intégrer à la conception du prolongement de la ligne bleue.

Par ailleurs, afin d’assurer une collaboration entre les partenaires municipaux du projet et la STM, le cadre de collaboration mis en place en 2018 impliquant les différents paliers administratifs et décisionnels de la Ville de Montréal et des arrondissements touchés a poursuivi ses travaux. Plusieurs comités de travail se rencontrent sur une base régulière afin d’assurer l’intégration urbaine du projet, et la cohérence des visions de développement. La collaboration quant à la planification des travaux permet aussi de minimiser les impacts pour les riverains.

Finalement, afin d’assurer une indépendance dans les choix retenus pour la conception des stations et leur intégration urbaine, un comité consultatif d’intégration architecturale, urbaine et patrimoniale (CCIAUP) a été formé. Ce comité multidisciplinaire regroupe des experts du milieu, des élus et des représentants du projet. S’inscrivant dans l’orientation architecturale du réseau de métro actuel (une conception unique par station), sa mission est de recommander la démarche architecturale et les principes d’intégration urbaine du projet. En 2019, le CCIAUP a tenu quatre rencontres.

Consultation publique Les Grands Projets de la STM

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Avec des investissements prévus de 18G$ sur 10 ans pour améliorer et maintenir son réseau, la STM multipliera les chantiers de construction sur le territoire montréalais, occasionnant des impacts importants autant pour les clients que les riverains. C’est dans ce contexte qu’elle a tenu une consultation publique sur ses pratiques de consultation et de communication à laquelle les résidents de la communauté métropolitaine de Montréal étaient invités à participer.

Photo d’une présentation devant une salle comble lors d’une consultation publique sur les grands projets de la STM.

La consultation a été menée dans le cadre du mandat du comité service à la clientèle et accessibilité universelle de la STM. La STM se servira des commentaires et suggestions recueillis afin d’améliorer ses pratiques, notamment en promouvant des moyens de communication et de consultation davantage diversifiés et plus près des gens.

Projet Vendôme

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Le projet Vendôme consiste en l’aménagement d’un nouvel édicule à la station de métro Vendôme, ainsi que d’un nouveau tunnel piétonnier reliant cet édicule à la gare de trains Vendôme, au complexe hospitalier du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et au boulevard De Maisonneuve Ouest.

Le comité́ de liaison avec les parties prenantes mis en place en 2018 a poursuivi ses rencontres en 2019 et accompagne la STM dans le suivi des demandes et préoccupations des riverains. Les membres du comité ont contribué de façon active lors de différentes étapes du projet, notamment en favorisant la communication auprès des communautés locales.

Centre de transport de l’Est

GRI 102-42, 102-43, 102-44

La STM ajoutera 300 nouveaux bus hybrides à son parc d’ici 2020. Le nouveau centre de transport de l’Est permettra d’accueillir plusieurs de ces bus. La STM a rencontré et consulté près de dix acteurs du milieu afin de discuter des opportunités et des préoccupations en lien avec l’arrivée d’un nouveau centre de transport dans le secteur. Cette démarche participative se poursuivra en 2020 et la conception tiendra compte des résultats recueillis.

Consultation sur la refonte du réseau bus

GRI 102-42, 102-43, 102-44

Suite à une vaste consultation en ligne sur les attentes des clients face au service de bus menée en 2018, la STM a tenu en 2019 une première consultation sectorielle à L’Île-des-Sœurs, le premier secteur touché par l’arrivée du REM sur l’île de Montréal. Suivant un nouveau modèle participatif, où les membres du comité de direction de la STM ont animé des discussions en petits groupes, le portrait des attentes en matière de transport collectif du secteur a été brossé. L’Objectif 9 du Rapport 2019 du Plan stratégique 2025 présente plus de détails.

SRB Pie-IX

GRI 102-42, 102-43, 102-44

La première phase du chantier du projet de service rapide par bus (SRB) sur le boulevard Pie-IX a débuté en mars 2019. Une équipe de gestion des impacts du chantier est en interaction quotidienne avec les riverains. Plus de 70 infolettres ont été diffusées en 2019 pour informer les riverains de l’évolution des travaux et des mesures d’atténuation mises en place aux abords du chantier.  Quatre séances d’information publiques, une séance du comité d’affaires et huit rencontres des comités de bon voisinage ont eu lieu en 2019. De nouvelles mesures de mitigation novatrices ont été mises en place pour faciliter le déplacement des personnes aveugles ou malvoyantes aux intersections problématiques.

Rencontres du président avec les arrondissements

GRI 102-42, 102-43, 102-44

Le président du conseil d’administration de la STM, Philippe Schnobb, a poursuivi les rencontres auprès des élus des arrondissements et des villes liées. Ces rencontres ont pour but d’échanger sur les projets de la STM et mieux saisir les préoccupations locales. En 2019, sept rencontres ont eu lieu dans divers arrondissements montréalais.

En tant qu’entreprise publique, la STM a un rôle social important à jouer qui va au-delà d’offrir au plus grand nombre un service de transport collectif sécuritaire, fiable, rapide, convivial et accessible.

Photo d’un groupe de jeune devant l’autobus du Réchaud Bus.

Soutien à l’économie sociale

Cette année, la STM a maintenu ses contrats avec neuf entreprises d’économie sociale, des entreprises visant à concilier activité économique et équité sociale. La valeur des contrats octroyés à ces entreprises a atteint 86 000$, soit une croissance de 33,7 % par rapport à 2018, dépassant ainsi la cible fixée pour 2020.

Graphique Valeur des contrats et ententes avec des entreprises d’économie sociale en millier de dollars. En 2015 27, en 2016 67, en 2017 51, en 2018 57, en 2019 86, la cible pour 2020 est de 60 et pour 2025 de 100.

L’une de ces entreprises est Société Logique, un organisme à but non lucratif dont la mission est de promouvoir le design universel et d’intervenir dans la création d’environnements universellement accessibles. Depuis 2017, Société Logique est mandatée pour former les architectes du programme Accessibilité de la STM sur les exigences techniques en accessibilité universelle des infrastructures métro. En 2019, Société Logique a été mandatée pour contribuer à la mise à jour de la section accessibilité universelle des normes et critères de conception du métro.

Dans le cadre de son partenariat avec Insertech, 77 % de tout le matériel informatique dont la STM a disposé en 2019 a été reconditionné par les jeunes participants du programme d’insertion. Ils ont ensuite été utilisés pour les projets communautaires d’Insertech ou revendus à la communauté à des prix très abordables, favorisant la consommation responsable. Pour les ordinateurs, portables et tablettes, ce taux de réutilisation a atteint 91 %. Selon Insertech, les dons de matériel de 2019 de la STM ont fourni 859 heures de travail aux jeunes en réinsertion, évité l’émission de 263,9 tonnes éq CO2 et détourné de l’enfouissement 8922 kg de déchets électroniques.

Stratégies d’actions en matière d’itinérance et d’inclusion sociale

En 2019, la STM a renouvelé son entente avec la Société de développement social pour poursuivre les activités du Pôle de services en itinérance (PSI). La nouvelle entente intègre la création d’un projet pilote. Ce projet consiste à créer une patrouille mixte pour le quart de soir entre un intervenant psychosocial et un duo d’inspecteurs de la STM. Le projet a débuté le 6 janvier 2020.

Les effets du financement supplémentaire obtenu par la Ville de Montréal en 2018 et l’optimisation du modèle d’intervention continuent à se faire sentir. Le nombre d’interventions psychosociales faites par les intervenants du PSI auprès des personnes vulnérables ou en situation d’itinérance est resté stable, passant de 6 225 en 2018 à 6 212 en 2019. Celles-ci se font dans les stations de métro, principalement celles situées au centre-ville de Montréal.

Graphique Nombre d’interventions d’accompagnement et de médiation du programme de Pôle de services en itinérance. En 2015 1791, en 2016 1191, en 2017 2615, en 2018 6225, en 2019 6212, la cible pour 2020 est de 2500 et pour 2025 de 5000.

Par ailleurs, la STM a annoncé au printemps 2019 qu’elle accélérait les démarches pour obtenir le statut de constables spéciaux pour ses inspecteurs et qu’elle souhaitait mettre en place à l’automne un comité permanent sur les liens entre les inspecteurs et la communauté.

Pour ce faire, elle a consulté différents groupes et s’est aussi adjoint les services d’un expert indépendant dans le domaine de la criminologie-déontologie qui possède une expérience au niveau des relations avec la communauté. Cet expert conseillera la STM et siégera sur le comité auprès de différents groupes communautaires.

Le but de ce comité est de discuter des situations vécues dans le réseau de bus et le réseau du métro afin de :

  • Consolider les relations entre la société civile et les inspecteurs;
  • Favoriser un échange d’information constructif;
  • Mieux faire connaitre le rôle des inspecteurs;
  • Améliorer l’expérience client.

Au cours de l’année, trois lieutenants responsables de la formation des inspecteurs de la STM ont reçu une formation spécialisée en communication. Le thème de la désescalade y est abordé afin de mieux intervenir auprès des personnes en situation de crise. Cette formation sera dispensée à tous les inspecteurs, et déjà certains l’ont reçue en décembre 2019.

Campagne de générosité

Pour la 57e édition, les contributions recueillies auprès des employés et retraités ont atteint un total de 605 000 $ en 2019, soit une légère hausse de 3 % par rapport à 2018. Les sommes sont versées à Centraide du Grand Montréal, Partenaire Santé Québec, la Croix-Rouge – division du Québec ainsi qu’au Réchaud-Bus.

Bien que le taux de participation stagne à 25 % pour les employés et à 14 % pour les retraités, les nouveaux employés participent à 34 % à la campagne. La grande majorité des donateurs sont inscrits au Club des loyaux, renouvelant ainsi leurs dons automatiquement.

Obligations vertes

Le gouvernement du Québec a procédé en 2019 à une troisième émission qui vise à financer des projets de la STM. C’est ainsi que depuis 2017, plus de 1,2 milliard $ d’obligations vertes ont servi à financer l’acquisition de voitures AZUR et de bus hybrides, de même que les programmes Réno-Systèmes et Réno-Infrastructures.

La cible de 1 milliard $ qui avait été fixée pour 2020 a donc été dépassée.

Graphique Montant des projets en cours financés vis des obligations vertes du gouvernement du Québec en million de dollars. En 2017 400, en 2018 900, en 2019 1195, la cible pour 2020 est de 1000 et pour 2025 de 1200.

Performance économique

Encore une fois en 2019, les firmes d’agences de notation de crédit ont reconnu la bonne gestion de la STM et confirmé son excellente cote de crédit, soit la cote Aa2 pour Moody’s et AA- pour Standard & Poor’s.

Contribution économique

Les investissements en transport collectif génèrent de nombreuses retombées économiques pour le Québec. La STM utilise le modèle intersectoriel du gouvernement du Québec, sous la responsabilité de l’Institut de la statistique du Québec, pour les calculer.

En 2019, les acquisitions de biens et services se sont chiffrées à 1 136 M$, et 51,2 % des biens et services acquis ont été produits au Québec. Les principales dépenses sont liées à l’acquisition de bus, aux rénovations des stations de métro, à la construction ou à la rénovation de centres de transport et autres infrastructures du réseau des bus ainsi qu’à l’acquisition de nouvelles voitures de métro AZUR.

Les retombées économiques générées par ces acquisitions en 2019 sont les suivantes:

  • 6 504 emplois soutenus;
  • 66,9 M$ en retombées fiscales pour les gouvernements;
  • 137,4 M$ en retombées fiscales pour les gouvernements attribuables aux salaires.

Le succès de la démarche de développement durable de la STM est en grande partie lié à un engagement fort et clair de la haute direction. Cet engagement est essentiel pour mettre avec succès le développement durable au centre des décisions.

Photo d’un édicule d’une station au centre-ville de Montréal.

Plans d’action du système de gestion environnementale

La STM a mis en place un système de gestion environnementale (SGE) inspiré de la norme ISO 14001 qui vise à assurer le respect de la réglementation et la mise en place d’une approche d’amélioration continue afin de réduire les impacts environnementaux de ses activités.

Le taux de réalisation des plans d’action du SGE des directions Bus, Métro, Entretien des infrastructures ainsi que des directions transversales a connu un bond de 12,8 points, passant de 54,8 % en 2018 à 67,6 %, dépassant par le fait même la cible de 2020.

Plusieurs actions débutées en 2017 et 2018 ont pu être finalisées en 2019. C’est le cas notamment de la gestion des matières dangereuses résiduelles, des trousses en cas de déversements et de la mise en place d’une procédure et d’un registre pour les halocarbures.

La 3e édition de la tournée de sensibilisation « L’environnement, je m’en occupe » s’est déroulée en fin d’année dans les centres de transport et a permis de sensibiliser les employés et gestionnaires sur les bonnes pratiques en matière de gestion environnementale (voir chantier 5).

Graphique Taux de réalisation des plans d’action annuels du SGE en pourcentage. En 2015 0, en 2016 26, en 2017 41, en 2018 55, en 2019 68, la cible pour 2020 est de 60 et pour 2025 de 75.

Participation aux comités d’experts en développement durable

Dans le but de partager les meilleures pratiques en développement durable, la STM a poursuivi son implication dans divers comités d’experts en la matière : Commission de développement durable de l’Union internationale des transports publics (UITP), Conseil patronal de l’environnement du Québec (CPEQ) et Espace de concertation en approvisionnement responsable (ECPAR). La STM a également poursuivi ses démarches en vue d’aider d’autres sociétés de transport membres de l’ATUQ et de l’UITP à évaluer les émissions de gaz à effet de serre évitées par le transport collectif sur leur territoire. Tous ces comités sont des lieux d’échange et de partage sur des solutions novatrices.

Formation des employés liée au développement durable

En 2019, près de 950 employés ont suivi une formation ou un atelier traitant du développement durable. La proportion des employés sensibilisés au développement durable au cours des cinq dernières années est ainsi passée de 28,9 % en 2018 à 36,8 %. La cible 2025 est donc dépassée.

Graphique Proportion en pourcentage des employés ayant suivi un atelier de sensibilisation ou une formation touchant au développement durable au cours des cinq dernières années. En 2015 22,4, en 2016 16,7, en 2017 24,1, en 2018 28,9, en 2019 36,9, la cible pour 2020 est de 30 et pour 2025 de 35.

Ces formations incluent la conduite préventive et écologique des nouveaux chauffeurs de bus, la tournée de sensibilisation du système de gestion environnementale dans les secteurs bus et métro qui s’est tenue dans les centres de transport et usines du réseau bus ainsi que les ateliers sur le développement durable offerts aux gestionnaires, professionnels et employés de bureau.

La STM dans le Top 10 des 50 meilleures entreprises citoyennes au Canada

La revue spécialisée en développement durable Corporate Knights a placé encore en 2019 la STM au sein d’un groupe sélect d’entreprises canadiennes qui se distinguent par leurs pratiques responsables exemplaires. Selon ce classement, la STM occupe le 9e rang au classement des 50 meilleurs citoyens corporatifs du Canada. La STM est encore cette année la seule entreprise de transport de passagers à faire partie de ce palmarès.

La STM se distingue notamment au plan des revenus propres (clean revenues), grâce à la proportion des déplacements effectués sur son réseau de bus et métro en mode hybride ou électrique. Ses bonnes pratiques de gouvernance, plus particulièrement la place des femmes sur son comité de direction et son conseil d’administration, sont également soulignées.

Le développement durable, un principe de la gestion de portefeuille de projets

Le développement durable est intégré au processus de priorisation des projets de la STM depuis plusieurs années. Ainsi, les possibilités d’intégrer des mesures bonifiant la contribution au développement durable doivent être analysées pour chaque projet avant que sa réalisation ne soit autorisée.

Indicateur 2015 2016 2017 2018 2019 cible 2020 cible 2025
Proportion de projets de plus de 1 M$ ayant fait l'objet d'une évaluation sur le plan du développement durable
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