La STM prend acte du rapport des audits de performance du MTMD

« L’exercice a mis en lumière le fait que les sociétés de transport connaissent bien leur organisation, tant leurs forces que leurs points à améliorer, et n’ont pas attendu la venue des auditeurs externes pour mettre en œuvre plusieurs pistes d’optimisation, en plus d’en identifier d’autres pour le futur. Je suis fière que la STM ait été la société qui a présenté le plus de pistes d’optimisation » a déclaré Marie-Claude Léonard, directrice générale de la STM.

À ce titre, rappelons que la STM a déjà pris l’engagement de réduire ses dépenses de 100 M$ dans les cinq prochaines années pour limiter la croissance de ses dépenses. De ce 100 M$, 36 M$ ont été déjà été économisés en 2024, année non considérée dans le rapport actuel.

« Nous allons prendre le temps d’analyser les nouvelles propositions d’optimisation. Mais d’emblée, je réitère notre collaboration au Ministère. Nous sommes prêts à mettre à profit notre expertise pour analyser, planifier et mettre en œuvre toutes pistes d’optimisation qui nous permet de livrer un service de qualité à notre clientèle, à moindre coût » a ajouté Mme Léonard.

Constats préliminaires

• La STM présente le meilleur coût par déplacement en bus au Québec. Cette situation s’explique en grande partie parce que les bus de la STM effectuent un nombre de déplacements sans pareil au Québec, près de 750 000 déplacements au quotidien. Inversement, dû à son contexte urbain dense qui affecte la vitesse des bus, le coût par km est plus élevé que celui des autres sociétés.
• Le rapport confirme que le métro est le mode de transport le plus performant en termes de coût-efficacité pour les déplacements urbains. Avec un coût par déplacement de seulement 1,48$, le métro est le mode de transport collectif avec le coût le plus bas au Québec.
• La STM est la société qui s’autofinance le plus avec une part des recettes tarifaires sur les revenus totaux équivalente à 32%.
• La STM doit travailler sur son taux de réserve, un travail déjà commencé en 2024 avec la mise au rancart de 155 bus en avril dernier, apportant son taux de réserve à 31% (selon la méthodologie employée dans le rapport, différente de celle utilisée par la STM). Une cible de réduction est également identifiée pour les prochaines années.
• Le rapport confirme les coûts élevés dans le secteur de l’entretien. La STM et ses partenaires syndicaux sont déjà en action sur ce front, alors que plus de 20 M$ de pistes d’optimisation sont déjà identifiés et comptabilisés dans notre engagement de 100 M$.
• Les frais administratifs de la STM se trouvent en bas de la moyenne québécoise à 8.3%, et inférieurs à ceux de Toronto et Vancouver.
• Au courant des années étudiées, il n’y a eu aucune augmentation du nombre d’équivalent-temps-complet et l’augmentation de la masse salariale a été contrôlée à 3% par année.
• Il est important de noter que les 346 M$ d’économies potentielles identifiés dans le rapport sont sans égard aux contrats de travail en vigueur; auxquels figurent certaines clauses qui pourraient impacter les échéanciers de réalisation de ces économies.

Balisage à l’international

En complémentarité avec cette démarche, la STM continuera son engagement de performance à travers sa participation active à des réseaux de balisage international qui lui permettent de comparer sa performance à des réseaux de tailles et réalités semblables. Les résultats de ces balisages démontrent que la STM présente des coûts d’opération dans la moyenne des réseaux comparables. Ces résultats de balisage peuvent être consultés sur le site web de la STM.

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