La Société de transport de Montréal (STM) a déposé une demande officielle pour avoir recours à un médiateur dans le cadre de ses négociations avec le Syndicat des chauffeurs, opérateurs et employés des services connexes (SCFP 1983) afin de convenir d’une entente et d’éviter la tenue de la grève.
Rappelons que le Syndicat a déposé un avis pour la tenue d’une grève qui perturbera le service le 1er novembre. D’autres journées de perturbations pourraient être prévues les 15 et 16 novembre.
Selon la Loi concernant le régime de négociation des conventions collectives et de règlement des différends dans le secteur municipal, suivant un délai de 150 jours de l’échéance de la convention collective et la possibilité de demander une prolongation des négociations de 30 jours, une des parties peut demander la nomination d’un médiateur.
Les rencontres avec le syndicat se poursuivent activement et la STM est pleinement mobilisée pour trouver des solutions qui prendront en compte les besoins essentiels de flexibilité et d’agilité dans l’organisation du travail afin d’assurer l’efficience opérationnelle dans le contexte de la situation financière difficile et sans précédent dans laquelle elle se trouve.
Ce syndicat représente environ 4 500 chauffeurs de bus, opérateurs de métro et agents de stations dont la convention collective est échue depuis le 5 janvier 2025.
Services essentiels
Un avis de grève doit être déposé au Tribunal administratif du travail (TAT) sept jours ouvrables avant la tenue d’une grève afin que celui-ci détermine si le niveau de services essentiels proposé par le syndicat est suffisant pour éviter de mettre en danger la santé ou la sécurité de la population.
La STM communiquera les potentiels impacts sur le service dès que le TAT aura rendu sa décision afin de donner un maximum de prévisibilité à sa clientèle.
Les clients sont invités à consulter la page Web consacrée à ce sujet : stm.info/greve